Télécoms : à la recherche de la croissance

Le marché montre des signes d’essoufflement, mais reste toujours aussi attractif pour les opérateurs internationaux.

ProfilAuteur_FredMaury

Publié le 30 novembre 2011 Lecture : 1 minute.

Dans les télécoms, la vague des fusions-acquisitions est loin d’être terminée. Après Zain Africa, tombé dans l’escarcelle de l’indien Bharti Airtel début 2010, la famille Sawiris, principal actionnaire d’Orascom Telecom (8e rang), a décidé d’apporter ses activités de télécoms en Europe et en Afrique à l’opérateur russe Vimpelcom. En échange, la famille égyptienne a obtenu environ 30 % des droits de vote dans Vimpelcom, un géant comptant 193 millions de souscripteurs dans une vingtaine de pays.

Le chiffre d’affaires cumulé des 50 premiers opérateurs télécoms atteint 78,2 milliards de dollars.

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Ce rapprochement aura provoqué la sortie du périmètre d’au moins une filiale – Tunisiana (18e), repris par un consortium mené par Qatar Telecom – et la naissance d’un litige avec l’État algérien au sujet d’Orascom Telecom Algérie (10e). Alger souhaite en effet prendre le contrôle de cet opérateur leader – plus connu sous la marque Djezzy – et principal actif, tant en termes d’activité que de rentabilité, d’Orascom Telecom.

Offensive française

Toujours au Maghreb, l’autre opération de l’année aura été beaucoup plus simple : l’entrée de France Télécom Orange au capital du numéro deux marocain des télécoms, Méditel (19e), à hauteur de 40 %. Le groupe français, qui a ainsi pris pied sur l’un des marchés les plus matures du continent, poursuit son offensive africaine. En octobre 2011, il a également acquis le quatrième opérateur – sur cinq – de RD Congo, un pays où tout ou presque reste à faire en matière de télécoms.
Après les spectaculaires années de développement connues récemment, le secteur, dans son ensemble, commence à s’essouffler : ralentissement de la croissance, montée de la concurrence, baisse de la rentabilité – il est vrai jusqu’ici presque indécente. Les pistes de diversification, notamment dans l’internet mobile, ne payent pas encore. Mais c’est là-dessus que les opérateurs mettent désormais l’accent.

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