Maroc : report inexpliqué de l’inauguration du parc solaire de Noor
Le Maroc a reporté à la dernière minute et sans explication l’inauguration prévue dimanche de Noor-1, un parc solaire situé à Ouarzazate (centre) et qui doit devenir « le plus grand du monde », selon les autorités.
Interrogée par l’AFP, l’agence de communication qui organisait l’inauguration pour le compte de l’Agence marocaine de l’énergie solaire (Masen) n’a donné aucune explication sur les causes du report. Le site marocain Telquel.ma a évoqué des réorganisations dans le domaine des énergies renouvelables, notamment en prévision de la 22e conférence mondiale sur le climat fin 2016.
Avec une capacité de production d’électricité de 160 mégawatts, Noor-1 est censé permettre au Maroc de réduire de manière importante ses émissions de gaz à effet de serre.
Selon les estimations du ministère de l’Énergie, le complexe permettra d’éviter l’émission de 240 000 tonnes de CO2 par an.
Programme ambitieux
Noor-1 constitue la première phase d’un méga-projet qui verra naître à Ouarzazate ce que le Maroc présente comme le plus grand parc solaire du monde doté d’une capacité de 580 megawatts.
Le royaume, dépourvu d’importantes réserves en hydrocarbures mais très riche en ensoleillement, a développé un ambitieux plan de développement des énergies renouvelables qui doit lui permettre de subvenir à 42 % de ses besoins énergétiques par ce biais à l’horizon 2020.
Dans ce cadre, le roi Mohammed VI avait lancé en mai 2013 les travaux de la première phase de Noor, d’un coût de 600 millions d’euros. Suivront les parcs Noor 2 et 3 en 2016 et 2017 tandis que l’appel d’offres a été ouvert pour Noor 4.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie
- RDC : des minerais de sang aux minerais de paix
- Présidence de la BAD : Bassirou Diomaye Faye, arbitre des ambitions sénégalaises
- Pourquoi Alassane Ouattara a limogé Adama Coulibaly, patron du Conseil du coton et de l’anacarde
- La question nationale au cœur de l’économie gabonaise
- Les pétrodollars émiratis affluent en Afrique, mais à quel prix ?