Algérie : démarrage de la construction du complexe textile de Relizane

Prévus depuis 2013, les travaux du pôle industriel de textile de Relizane, réalisés dans le cadre d’un partenariat algéro-turc, ont démarré, a annoncé le 28 décembre Abdeslam Bouchouareb, le ministère algérien de l’Industrie. Les travaux doivent durer 36 mois.

Maquette de la future usine textile de Relizane. © DR

Maquette de la future usine textile de Relizane. © DR

Publié le 30 décembre 2015 Lecture : 1 minute.

Les travaux de l’usine textile Relizane (300 km à l’ouest d’Alger) annoncés depuis 2013, ont été lancés, a annoncé le ministre algérien de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, qui a fait état du début des travaux de construction le 28 décembre, a rapporté l’agence officielle APS. Le futur pôle industriel, implanté sur le parc de Sidi El Khettab, à 20 km au nord de Relizane, dans l’ouest de l’Algérie, sera érigé en deux phases.

Le projet industriel sera porté par la société mixte algero-turque Tayal détenue par les entreprises publiques algériennes Confection et habillement (30%) et Texalg (21%), tandis que les 49 % restant du capital sont contrôlés par la société turque Intertay, filiale du groupe Taypa.

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Intégré

De 2015 à 2018, la réalisation de huit usines intégrées dont la production sera destinée au marché national à 40 % et international à 60 %, puis de 2016 à 2020 l’extension du complexe à d’autres unités de production comme la fibre synthétique, le linge de maison et les tissus techniques, a indiqué Mohamed Laid Hamzaoui, responsable de la direction de l’Industrie et des Mines cité par APS.

La réalisation de ce complexe sera conduite par le groupe de construction turc Astay, qui devra achever les travaux dans un délai de 36 mois selon la fiche technique du projet.

Contradictoires

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Les autorités algériennes ont avancé des chiffres parfois contradictoires sur la superficie globale du complexe et sur l’investissement qu’il va nécessiter.

Selon les informations diffusées le 28 décembre, les usines de production de chemises, de pantalons jeans et d’articles de bonneterie doivent s’étaler sur 250 hectares et requérir un investissement de 58 milliards de dinars (environ 500 millions d’euros). Lors de la signature du partenariat en septembre, les chiffres de 100 hectares et de 150 milliards de dinars d’investissements (environ 1,3 milliard d’euros) avaient été mis en avant par les autorités.

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