Infrastructures : 105 millions d’euros pour la deuxième extension du métro d’Alger

Le marché de construction d’une deuxième extension à l’unique ligne mise en service en 2011, et prolongée une première fois en août 2015, a été validée par le Conseil des ministres algérien le 30 décembre.

Publié le 31 décembre 2015 Lecture : 2 minutes.

Le métro algérien continue à tisser sa toile. Déjà prolongée en juillet 2015, l’unique ligne mise en service en 2011 qui suit la courbe de la baie d’Alger entre la Grande Poste et Hai el-Badr, sera à nouveau étendue.

Le marché de réalisation d’un nouveau tronçon de 3,6 kilomètres, entre Hai el-Badr et Aïn Naadja, vers le sud de l’agglomération d’Alger, a été autorisé par le Conseil des ministres le 30 décembre.

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Son coût de construction, avalisé par le conseil, est fixé à 12,26 milliards de dinars algériens (104,99 millions d’euros). Le chantier est confié à des entreprises algériennes et françaises, a par ailleurs précisé le conseil des ministres, sans préciser qui sont les heureux élus.

La précédente prolongation des 9,5 kilomètres initiaux du métro algérois, inaugurée le 4 juillet 2015 entre Hai el-Badr et El Harrach Centre, en allant vers l’est et l’aéroport Houari Boumédiène, court sur 4 kilomètres (4 nouvelles stations) et a coûté 110 millions d’euros.

Sa réalisation, hors travaux de génie civile, avait été confiée au groupement algéro-français notamment composé de l’entreprise algérienne du BTP, Kougc, et au français Colas Rail, spécialisé dans les travaux ferroviaires.

16 millions de voyageurs

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Au lendemain de l’inauguration du métro en grande pompe en 2011, après plusieurs décennies d’attente, l’Entreprise du métro d’Alger (EMA) avait lancé un appel d’offres pour les trois tronçons de la fin de la première ligne (de Hai el-Badr à El Harrach, de Hai el-Badr à Aïn Naadja et de la Grande Poste à la place des Martyrs).

La dernière extension, entre la Grande Poste et la place des Martyrs, a subi un grand retard du fait de la découverte de vestiges archéologiques au pied de la Casbah d’Alger.

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Le réseau doit à terme s’étendre sur 17 kilomètres.  Depuis son ouverture, la fréquentation de la ligne augmente chaque année pour atteindre, en 2014, un total de 16 millions de voyageurs (+8 % par rapport à 2013).

Le coût de construction de la première ligne est estimé à 1 milliard d’euros, en ne prenant en compte que les travaux intervenus après 2005. L’exploitation de la ligne est géré par RATP El-Djazaïr, filiale algérienne de RATP Dev, la branche internationale de la Régie autonome des transports parisiens.

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