Nigeria : le président Buhari prêt à négocier avec Boko Haram la libération des filles de Chibok
Le gouvernement nigérian est prêt à négocier avec Boko Haram la libération des 200 jeunes filles dont l’enlèvement en avril 2014 à Chibok avait soulevé une vague d’indignation mondiale, a assuré mercredi le président Muhammadu Buhari.
![Le président nigérian, Muhammadu Buhari, Washington, 21 juillet 2015. © Cliff Owen/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/12/31/bUHARI.jpg)
Le président nigérian, Muhammadu Buhari, Washington, 21 juillet 2015. © Cliff Owen/AP/SIPA
« Nous sommes à la recherche d’une direction crédible de Boko Haram qui nous confirme que les jeunes filles sont toujours en vie » et, si tel est le cas, « nous sommes prêts à négocier sans condition » avec celle-ci pour obtenir leur libération a affirmé, le 30 décembre, le président à l’occasion d’un nouveau programme d’échange avec les auditeurs à la radio-télévision.
200 restées aux mains de Boko Haram
Un total de 276 jeunes filles avaient été enlevées le 14 avril 2014 par Boko Haram alors qu’elles se préparaient à passer des examens scolaires, à Chibok, dans l’État de Borno, dans le nord-est du Nigeria, berceau du groupe islamiste. Quelques dizaines d’entre elles avaient réussi à s’échapper mais environ 200 sont restées aux mains de Boko Haram, dont l’insurrection a fait plus de 17.000 morts et 2,5 millions de déplacés depuis 2009.
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