Sept « télévisions pirates » au Mali, le gouvernement veut réguler le secteur
Sept télévisions privées émettent désormais sans autorisation au Mali, une situation à laquelle le gouvernement souhaite remédier.
« On nous appelle télévisions pirates. Nous sommes sept à émettre sans autorisation », a déclaré le 31 décembre à l’AFP Dramane Aliou Koné, directeur de la maison de la presse de Bamako et propriétaire de Renouveau TV, l’une de ces chaînes de télévision.
« Nous émettons parce que la nature a horreur du vide. Il n’y a pas encore au Mali de textes sur la création de télévisions privées », a expliqué M. Koné.
« Nous émettons aussi avant que la situation ne se régularise, parce que plus de cent télévisions étrangères ont envahi le Mali, et nous voulons avoir notre place dans notre propre pays », a-t-il ajouté, en référence aux chaînes reçues via les bouquets satellite.
Réguler
Interrogé par l’AFP, le ministère de la Communication n’a pas souhaité réagir officiellement.
« Tout ce que je peux vous dire, c’est que nous sommes en train actuellement de mettre la dernière main sur les textes qui doivent réguler ces télévisions. La situation ne va pas rester comme ça », a cependant déclaré à l’AFP un responsable du ministère sous le couvert de l’anonymat.
Le Mali compte actuellement deux chaînes de télévision publique : ORTM-Télévision nationale et TM2, gérées par l’Office de radiodiffusion télévision du Mali.
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