Centrafrique : accusé d’être un mauvais payeur, Désiré Kolingba contre-attaque

Candidat à la présidentielle en Centrafrique, Désiré Kolingba dénonce les manœuvres de la société WP+ qui lui réclame la somme de 309 962 euros.

Kolingba en 1999. © Clément Ntaye / AP / Sipa

Kolingba en 1999. © Clément Ntaye / AP / Sipa

Publié le 5 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

Après la parution dans le numéro 2868 de Jeune Afrique d’un article dans lequel la société de communication WP+, que dirige le Franco-Américain William Perkins, l’accuse de lui devoir la modique somme de 309 962 euros, Désiré Kolingba répond. Dans un communiqué envoyé à J.A. mardi 5 janvier, le candidat à la présidentielle en Centrafrique reconnaît avoir signé un contrat de prestation de services, « bien définis », avec la société en question. Mais le fils de l’ancien président André Kolingba affirme que WP+ n’a pas respecté les termes de l’accord et se dit victime « d’une escroquerie ».

« La société WP+, pourtant astreinte à l’obligation de résultat dans le respect des clauses de prestation, n’a absolument rien fait pour atteindre les objectifs qui lui sont assignés ; non seulement elle n’a mis en place aucune stratégie de communication relative à la candidature du président Désiré Kolingba, mais encore elle n’a mené aucune action de nature à contribuer à la visibilité de cette candidature. Le site internet du candidat, par exemple, n’a jamais été rendu opérationnel, tout comme les interventions dans les médias internationaux n’ont jamais été effectuées », explique le communiqué signé par le porte-parole du candidat du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC), Médard Polisse-Bébé.

la suite après cette publicité

Verdict de la justice le 13 janvier

Et de poursuivre : « Aussi, est-il besoin de rappeler que la société WP+ qui devait s’impliquer dans les actions de communication en Centrafrique (où devaient se tenir les élections) et dans le monde entier n’a effectué aucun déplacement sur le terrain pour s’enquérir de la situation en vue de la bonne exécution de ses prestations. »

Estimant avoir rempli sa part du contrat, et même avancé des fonds propres, la société de William Perkins a engagé une procédure devant le tribunal de grande instance d’Orléans. Verdict attendu le 13 janvier.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires