Touristes mexicains tués en Égypte : l’agence de voyages pointée du doigt, selon Mexico

L’enquête sur l’attaque aérienne menée par l’armée égyptienne qui a tué par erreur huit touristes mexicains et quatre Égyptiens en septembre pointe la responsabilité de l’agence touristique égyptienne qu’ils avaient engagée, ont indiqué mercredi les autorités mexicaines.

Évacuation à Mexico City des touristes mexicains blessés en Égypte. Photo prise le 18 septembre 2015. © Rebecca Blackwell/AP/SIPA

Évacuation à Mexico City des touristes mexicains blessés en Égypte. Photo prise le 18 septembre 2015. © Rebecca Blackwell/AP/SIPA

Publié le 7 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

Les huit touristes et leurs quatre accompagnateurs égyptiens avaient été tués le 13 septembre quand des avions de combat ou des hélicoptères de l’armée avaient bombardé leurs véhicules à 250 km au sud-ouest du Caire, au coeur du vaste désert occidental, très prisé des touristes. Le groupe s’était arrêté pour déjeuner au cours d’une excursion.

Mercredi, la ministre mexicaine des Affaires étrangères, Claudia Ruiz Massieu, a déclaré au cours d’une conférence de presse, que le gouvernement égyptien l’avait informée que « les autorités administratives et l’agence de voyage auraient dû avoir davantage de précisions sur les autorisations et qu’ils seraient donc éventuellement responsables ».

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Mme Ruiz Massieu a ajouté que « l’enquête était sur le point de s’achever », selon le gouvernement égyptien.

Le gouvernement égyptien, qui avait été très avare d’informations sur les circonstances et les causes du drame, a affirmé que l’armée avait frappé ce groupe « par erreur », en traquant des « terroristes » jihadistes, mais que ces touristes se trouvait dans « une zone interdite ».

Six touristes mexicains ont également été blessés dans l’attaque et rapatriés quelques jours après l’incident.

Interdiction aux médias

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Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukry avait promis en septembre une « enquête approfondie et transparente », mais le parquet général avait interdit aux médias la publication de toute information relative aux faits ou à l’enquête.

Des survivants de l’attaque avaient indiqué que leur groupe avait été bombardé par des avions et un hélicoptère.

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