Les défis de Germain Meba, nouveau patron des chambres consulaires africaines et francophones

La Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF) est dirigée depuis le 1er janvier par le Togolais Germain Essouhouna Meba. Revue des dossiers qui l’attendent.

Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, l »un des membres de la CPCCAF. © Photo de Renaud Van Der Meeren pour les Éditions du Jaguar.

Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, l »un des membres de la CPCCAF. © Photo de Renaud Van Der Meeren pour les Éditions du Jaguar.

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Publié le 7 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

Avec l’année qui commence, la CPCCAF – le réseau de 560 chambres de commerce présentes dans 24 pays africains, en France, en Belgique et au Québec – démarre un nouveau chapitre de son existence.

Depuis le 1er janvier, l’association est dirigée par le Togolais Germain Essouhouna Meba, président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Lomé, élu le 19 novembre pour succéder au Congolais Albert Yuma-Mulimbi en poste depuis 2011.

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Germain Meba a deux ans devant lui pour poursuivre l’œuvre de son prédécesseur qui, pour de nombreux observateurs, a permis à la CPCCAF, « de passer un cap ». Symbole de cette nouvelle dimension : la signature en février 2015 du plus gros contrat jamais conclu par la CPCCAF, d’une valeur de 2,4 millions d’euros, avec l’Agence française de développement (AFD), dans le cadre du « compagnonnage » consulaire tissé entre les chambres françaises et africaines.

Les entreprises au cœur des débats

Le prix du rayonnement francophone, remis à la CPCCAF en octobre par le ministère français des Affaires étrangères, témoigne également de la reconnaissance actuelle dont bénéficie l’association en matière de développement de la francophonie économique. Pour poursuivre sur la voie tracée par Albert Yuma-Mulimbi, le président Meba va devoir s’atteler à de nombreux dossiers.

À commencer par la concrétisation des négociations ouvertes avec l’Union européenne pour que celle-ci puisse, comme l’AFD, participer activement au compagnonnage des chambres françaises et africaines. Les discussions doivent aussi se poursuivre avec les représentants de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour la mise en place d’un accord de soutien aux entreprises francophones.

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Les entreprises vont d’ailleurs être au cœur des débats cette année, puisque la CPCCAF souhaite renforcer les liens existants entre les différentes chambres et le secteur privé qu’elles représentent. En attendant les résultats du baromètre 2016 du moral des PME africaines, établi chaque année depuis 2013 par les experts de la conférence et dont les résultats sont attendus au premier semestre 2016.

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