France : ce que l’on sait de l’assaillant du 18e arrondissement de Paris

L’assaillant du commissariat du 18e arrondissement qui a été abattu par des policiers jeudi était connu des services de police. D’après un document retrouvé sur lui, il avait prêté allégeance à l’Etat islamique, justifiant son acte par une vengeance contre « les attaques en Syrie ».

Le quartier de Barbes-Rochechouart bouclé par les forces de police le 7 janvier 2016 à Paris © AFP

Le quartier de Barbes-Rochechouart bouclé par les forces de police le 7 janvier 2016 à Paris © AFP

Publié le 7 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

L’homme qui a tenté d’agresser un policier avec un hachoir et une fausse ceinture explosive en criant « Allah Akbar » devant un commissariat du 18e arrondissement de Paris, jeudi 7 janvier, serait un ressortissant marocain. C’est du moins ce qui ressort des premiers éléments de l’enquête : ses empreintes digitales avaient été enregistrées au fichier national. Il  était connu des services pour une affaire de vol en réunion, en 2013 dans le sud de la France, a indiqué l’AFP, citant des sources proches de l’enquête.

À l’époque de ces derniers faits, l’assaillant, qui a été abattu par la police jeudi, avait déclaré aux gendarmes chargés de l’enquête s’appeler Sallah Ali et il se présentait comme un sans domicile fixe, né en 1995 à Casablanca au Maroc. Ses empreintes digitales avaient alors été entrées dans le Fichier automatisé des empreintes digitales (FAED) et elles correspondent à celles de l’homme tué après avoir attaqué le commissariat, poursuivent les mêmes sources.

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« Aucun lien avec la radicalisation violente »

Toujours selon des sources proches de l’enquête en cours, l’assaillant du commissariat parisien avait prêté allégeance au chef du groupe État islamique, Al-Baghdadi. Un document retrouvé sur son corps justifie en arabe son acte par une vengeance contre les « attaques en Syrie ».

Toutefois, pour la ministre de la Justice, Christiane Taubira, interviewée sur i-Télé, le jeune homme « n’a aucun lien avec la radicalisation violente ». « Une ceinture d’explosif factice, ces cris, cette allégeance dans la poche, ce sont des signes qui peuvent le raccorder à un réseau, mais en même temps cela peut être des signes de déséquilibre. L’enquête fera la clarté de tout cela », a souligné la Garde des Sceaux.

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Le quartier de Barbes-Rochechouart bouclé par les forces de police le 7 janvier 2016 à Paris. Photo d’illustration. © AFP

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