France : l’agresseur tué devant un commissariat parisien est-il tunisien ?

Selon plusieurs sources proches de l’enquête citées par des médias français, l’homme abattu jeudi à Paris devant un commissariat de police a été reconnu par des membres de son entourage. Il serait tunisien et s’appellerait Tarek Belgacem.

Un policier français sur le boulevard Barbès, le 7 janvier 2016 à Paris. © Lionel Bonaventure/AFP

Un policier français sur le boulevard Barbès, le 7 janvier 2016 à Paris. © Lionel Bonaventure/AFP

Publié le 8 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

Le mystère planait toujours vendredi 8 janvier sur l’identité de l’agresseur tué la veille à Paris. Les analyses des empreintes relevées sur cet homme, abattu par des policiers alors qu’il forçait les barrières placées devant le commissariat du quartier de Barbès, au nord de Paris, en brandissant un hachoir de boucher, avaient d’abord révélé qu’il était connu des services de police.

Mis en cause en 2013 dans une affaire de vol en réunion à Sainte-Maxime (Sud-Est de la France), ses empreintes avaient alors été prises et l’homme avait déclaré aux gendarmes s’appeler Sallah Ali. Il se présentait comme un sans-domicile fixe, né en 1995 à Casablanca au Maroc.

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Cette version a ensuite été remise en cause par le procureur de Paris, François Molins, qui s’est dit vendredi matin « pas du tout certain que l’identité qu’il a donnée soit réelle ». « Cette identité est contredite par un papier manuscrit retrouvé sur lui, sur lequel il y a la profession de foi musulmane, un drapeau de Daesh dessiné, et son nom, mais il se dit tunisien et pas marocain », a-t-il affirmé sur les ondes de France Inter.

« Je suis Abou Jihad Tounsi, Tarek Belgacem (Tunis) »

Dans l’après-midi, la chaîne iTélé a affirmé que l’homme aurait été reconnu par une cousine et qu’il se nommerait Tarek Belkacem (avec un « k », cette fois – l’orthographe du nom n’est pas encore très claire). Une information confirmée par une source proche de l’enquête citée par l’AFP selon laquelle l’inscription suivante était écrite sur le texte de revendication retrouvé sur lui : « Je suis Abou Jihad Tounsi, Tarek Belgacem (Tunis) ».

« Plusieurs personnes de l’entourage de Tarek Belgacem, se présentant comme son cousin et ses parents, ont notamment reconnu sa photo », a déclaré une autre source proche de l’enquête. « Il y a donc une très forte probabilité que ce soit lui mais il est encore trop tôt pour parler d’identification formelle à ce stade », a ajouté cette source.

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