Attaque du Radisson Blu de Bamako : sur la piste d’Al-Mourabitoune

Près de deux mois après l’attaque meurtrière contre l’hôtel Radisson Blue de Bamako qui a fait au moins une vingtaine de morts le 20 novembre dernier, l’enquête progresse. D’après les éléments dont dispose actuellement le procureur, la piste du groupe jihadiste Al-Mourabitoune se confirme, a indiqué ce week-end le magistrat, à la télévision publique malienne.

Militaires postés devant l’hôtel Radisson Blu, le 21 novembre 2015, à Bamako. © Jerome Delay/AP/SIPA

Militaires postés devant l’hôtel Radisson Blu, le 21 novembre 2015, à Bamako. © Jerome Delay/AP/SIPA

Publié le 11 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

Un document avec des inscriptions en arabe a été retrouvé sur le corps de chacun des deux assaillants, tués par les forces spéciales maliennes lors de l’attaque, demandant la libération de deux prisonniers d’Al-Mourabitoune, détenus au Niger et en Mauritanie, a ainsi révélé Boubacar Sidiki Samakéle, le procureur de la justice chargé de l’enquête, sur ORTM, le 9 janvier.

« Ces facteurs nous conduisent à penser qu’effectivement, Al Mourabitoune est à l’origine de l’attaque », selon le procureur cité par l’agence de presse Reuters.

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Une attaque également revendiquée par le Front de libération du Macina

Le jour même, le groupe jihadiste de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar avait revendiqué l’attaque contre l’hôtel Radisson sur Twitter, indiquant que celle-ci avait été « menée en coordination avec nos frères au sein d’Aqmi », Al-Qaïda au Maghreb islamique. Seulement, deux jours plus tard, le Front de libération du Macina (FLM), un groupe jihadiste du centre du Mali, avait à son tour revendiqué l’attaque à travers un communiqué adressé à l’AFP.

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