La maison de champagne Taittinger mise sur la Côte d’Ivoire 

Taittinger compte doubler ses ventes en Afrique subsaharienne en passant de 150 000 à 300 000 bouteilles d’ici cinq ans, en misant notamment sur le marché ivoirien.

Taittinger a écoulé 6,2 millions de bouteille de champagne en 2015. © DR

Taittinger a écoulé 6,2 millions de bouteille de champagne en 2015. © DR

Publié le 14 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

La maison de champagne Taittinger, qui a repris sa distribution en Côte d’Ivoire il y a moins de trois ans, envisage d’en faire une place forte pour son développement au sud du Sahara (hors Afrique du Sud).

En 2013, Taittinger et son distributeur local L’Oenophile, filiale du groupe Prosuma, a démarré par 20 000 bouteilles écoulées dans le pays. Ce volume atteint aujourd’hui 35 000 bouteilles, après 150 000 euros investis dans la fabrication de bouteilles et dans le réseau de distribution.

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« Tattinger revient en bonne forme après trente ans d’absence », se félicite Karim Rajan, directeur général de L’Oenophile. Taittinger revendique la troisième position sur le marché du champagne en Côte d’Ivoire (derrière Moët & Chandon et Laurent Perrier) qui représente 240 000 bouteilles par an, avec une croissance annuelle de 16 %, dopée notamment par une féminisation accrue de la consommation.

« La consommation de champagne en Côte d’Ivoire enregistre la plus forte croissance au monde », souligne Pierre-Emmanuel Taittinger, PDG du groupe français, de passage à Abidjan. La Côte d’Ivoire avec 240 000 bouteilles pour 23 millions d’habitants devance largement le Nigeria et ses 800 000 bouteilles pour 180 millions d’habitants.

Ambitions

Champagne Taittinger ambitionne de doubler ses ventes en Afrique subsaharienne en passant de 150 000 à 300 000 bouteilles d’ici cinq ans. Taittinger devrait, pour ce faire, investir notamment dans les ressources humaines, en déployant des coordonnateurs sur le terrain.

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« Cette croissance devrait être portée par les pays comme la Côte d’Ivoire car la chute continue des cours du baril de pétrole a grignoté le pouvoir d’achat au Nigeria et en Angola », explique Pierre-Emmanuel Taittinger, qui révèle que le marché du champagne a baissé de -95 % en Angola durant l’année 2015.

L’Afrique subsaharienne représente une part encore marginale du chiffre d’affaires de Taittinger qui y écoule 150 000 bouteilles sur les 6,2 millions produites en 2015.

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Le groupe français table sur un chiffre d’affaires mondial de 140 millions d’euros en 2015.

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