Le Mali et le Burkina doivent « mutualiser » leurs efforts contre le terrorisme, selon le Premier ministre malien

Le Premier ministre malien, Modibo Keïta, a affirmé dimanche que Bamako et Ouagadougou devaient « mutualiser » leurs efforts contre le terrorisme, après les attaques qui ont fait 29 morts dans la capitale burkinabè.

Le Premier ministre du Mali Modibo Keïta (g), le Premier ministre du Burkina Paul Kaba Thieba (c) et le ministre des Affaires étrangères du Burkina Alpha Barry le 17 janvier 2016. © AFP

Le Premier ministre du Mali Modibo Keïta (g), le Premier ministre du Burkina Paul Kaba Thieba (c) et le ministre des Affaires étrangères du Burkina Alpha Barry le 17 janvier 2016. © AFP

Publié le 17 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

« Ces événements, le Mali les connaît et continue à les connaître. Il était donc de notre devoir de venir ici exprimer notre compassion et dire que nous sommes décidés à aller ensemble, main dans la main, pour lutter contre le terrorisme et le jihadisme », a déclaré Modibo Keïta, arrivé à Ouagadougou dans l’après-midi du 17 janvier, moins de deux jours après l’attentat de Ouagadougou.

« Le Mali a été durement frappé et continue à l’être, donc il nous faut mutualiser nos efforts, ce n’est pas un simple vœu. Il faudrait donc une coopération transfrontalière non seulement des autorités administratives mais entre nos forces de défense et de sécurité, constituer des patrouilles mixtes, échanger les expériences », a-t-il plaidé.

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« Corps et âme avec le peuple burkinabè »

À l’issue de son audience avec le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, le chef du gouvernement malien s’est rendu sur l’avenue Kwame N’Krumah pour visiter le Splendid hôtel, le café Cappuccino, l’hôtel Yibi et le maquis le Taxi-Brousse, cibles de l’attaque djihadiste vendredi soir.

« À l’intérieur du G5 Sahel, défendre l’idée selon laquelle il faut avoir une unité d’intervention rapide, je sais que ce n’est pas facile, mais (…) il faut y aller. Voilà ce que nous devons faire ensemble (…), les autres pourront nous assister mais à nous d’être les principaux acteurs », a-t-il poursuivi.

« Le Mali est avec le peuple burkinabè. Il fait corps et âme avec le peuple burkinabè », a encore déclaré le chef du gouvernement malien.

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