Niger : une centaine d’écoles relocalisées à cause de Boko Haram

En raison des attaques meurtrières de Boko Haram, le Niger et l’ONU ont réinstallé dans des « endroits plus sûrs » 99 des 166 écoles fermées depuis plus d’un an dans le sud-est du Niger, a indiqué l’ONU lundi.

Des fillettes nigérianes ont fui Boko Haram et se sont réfugiées au Tchad, dans le camp de Baga Solo, ouvert en janvier 2015 et qui accueille plus de 6 000 réfugiés. © Jérome Delay/AP/SIPA

Des fillettes nigérianes ont fui Boko Haram et se sont réfugiées au Tchad, dans le camp de Baga Solo, ouvert en janvier 2015 et qui accueille plus de 6 000 réfugiés. © Jérome Delay/AP/SIPA

Publié le 18 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

Ce programme de relocalisation, lancé en novembre, a permis « à 5 913 enfants, dont 2 784 garçons et 3 129 filles » de reprendre les cours, selon le bulletin mensuel du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) de Niamey. Dans des camps des déplacés de l’ONU, une douzaine de classes ont été construites en matériaux définitifs.

Un plan toutefois fragilisé par « la persistance de l’insécurité » et « les déplacements continus » des populations de la région, déplore l’agence onusienne.

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Près de 13 000 enfants sans école

Début novembre, les autorités du Niger et l’Unicef avaient annoncé que plus de 150 écoles accueillant plus de 12 600 élèves étaient fermées à cause des attaques des islamistes de Boko Haram dans la région de Diffa (sud-est).

Une situation qui affecte toutes les écoles de la région. Selon l’Unicef, plus de 2 000 écoles ont été fermées au Nigeria, au Cameroun et au Niger, à cause des attaques du groupe djihadiste.

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