Afrique du Sud : Yasiin Bey (Mos Def) annonce son retrait de l’industrie de la musique et du cinéma

Dans un enregistrement audio diffusé sur le site de Kanye West ce mercredi, le rappeur américain annonce depuis Le Cap son retrait de l’industrie de la musique et du cinéma.

LE rappeur souhaite quitter définitivement l’Afrique du Sud. © Capture d’écran YouTube/Montage J.A.

LE rappeur souhaite quitter définitivement l’Afrique du Sud. © Capture d’écran YouTube/Montage J.A.

Publié le 20 janvier 2016 Lecture : 2 minutes.

Nouveau rebondissement. Après avoir dénoncé son arrestation en Afrique du Sud, pour avoir, selon Pretoria, présenté un faux (vrai) passeport mondial alors qu’il s’enregistrait pour un vol pour l’Ethiopie, Yasiin Bey, anciennement connu sous le nom de scène de Mos Def, s’est exprimé sur le site de son compatriote Kanye West via un message audio.

https://twitter.com/kanyewest/status/689656721992585216?ref_src=twsrc%5Etfw

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Après un freestyle, « No More Parties In S.A. » (« Plus de fêtes en Afrique du Sud, clin d’œil au tout nouveau titre de Kanye West et Kendrick Lamar, « No More  Parties In L.A. »), l’artiste américain se déclare à nouveau innocent de ce qu’on lui reproche (présentation de faux documents) et estime donc être détenu illégalement. Il fait part de sa volonté de quitter le territoire sud-africain définitivement et estime que ce sont des motivations politiques qui expliquent ce qui lui arrive.

Il rassure également sur son état physique : « Je ne suis pas blessé physiquement mais je suis détenu par des gens qui ont pris des mesures punitives contre moi … Tout ce que je souhaite c’est quitter cet État . »

À la fin de l’enregistrement, c’est tout de même un peu la stupéfaction : il annonce qu’il se retire de l’industrie de la musique et du cinéma, et que son ultime album sortira cette année. Une décision, dit-il, qui n’est pas directement liée à cette affaire.

Procès en mars

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Mais le rappeur n’en a pas totalement fini avec la nation arc-en-ciel. Bien que libéré contre une caution équivalant à 300 dollars, il sera jugé le 8 mars en Afrique du Sud pour avoir présenté un passeport mondial, ont affirmé les autorités sud-africaine. « La principale raison pour laquelle il n’a pas pu embarquer pour un vol à destination de l’Ethiopie vient du document qu’il a présenté à l’immigration, le passeport mondial, que l’Afrique du Sud ne reconnait pas », a déclaré à la presse le directeur général sud-africain des affaires étrangères Mkuseli Apleni. « Les officiers de l’immigration ont également que son épouse et son enfant mineur avaient dépassé leur droit de séjour sur le territoire », a-t-il ajouté.

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