Côte d’Ivoire : « Le principe de la libération des prisonniers politiques est acquis », selon Pascal Affi N’guessan
Le président ivoirien Alassane Ouattara a rencontré jeudi Pascal Affi N’Guessan, le chef du Front populaire ivoirien (FPI), dans le cadre d’un dialogue politique devant aboutir à la libération des derniers détenus de la crise post-électorale de 2010-2011.
Pascal Affi N’Guessan, président du Front Populare Ivoirien (FPI) © Vincent Fournier/J.A.
Publié le 21 janvier 2016 Lecture : 1 minute.
« Nous avons enregistré de réelles avancées et une disposition en faveur du règlement définitif de tous les problèmes de la crise post-électorale », a déclaré Pascal Affi N’Guessan, après plus de trois heures d’entretien avec Alassane Ouattara.
« Le principe de la libération des prisonniers politiques est acquis », a poursuivi le chef du FPI, soulignant que le chef de l’État avait « marqué son accord ».
Combien de prisonniers concernés ?
Le FPI parle de « 300 personnes ». Toutefois, il est en désaccord sur ce point avec le gouvernement, qui évoque quant à lui entre « 140 et 150 prisonniers ».
Le président Ouattara a en outre annoncé le 31 décembre avoir accordé des grâces à 3 100 détenus, dont certains de la crise post-électorale.
Une victoire pour Affi N’Guessan ?
Alors que le FPI est toujours divisé entre les pro-Gbagbo, qui font de la libération de l’ancien président Laurent Gbagbo le cœur de leur stratégie, et les partisans de Pascal Affi N’Guessan, ce dernier pourrait avoir marqué des points.
Un accord sur la libération des prisonniers de la crise post-électorale crédibiliserait en effet encore un peu plus la stratégie des « affistes », qui aspirent à s’investir dans le jeu politique et à tourner la page « Laurent Gbagbo ». Ce dernier, écroué à la Cour pénale internationale (CPI), doit être jugé le 28 janvier.
