Présidentielle au Niger : retrait des cartes d’électeurs pour le premier tour

Les électeurs nigériens ont commencé à retirer leurs cartes en vue du premier tour de la présidentielle, couplée aux législatives du 21 février prochain, a constaté samedi un journaliste de l’AFP.

Les électeurs nigériens ont commencé à retirer leurs cartes en vue du premier tour de la présidentielle, couplée aux législatives du  21 février 2016. © Boureima Hama/AFP

Les électeurs nigériens ont commencé à retirer leurs cartes en vue du premier tour de la présidentielle, couplée aux législatives du 21 février 2016. © Boureima Hama/AFP

Publié le 23 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

Plus de 7,5 millions de cartes, correspondant au nombre des électeurs inscrits pour le double scrutin, seront distribuées « jusqu’au 20 février » dans tout le pays, a affirmé à la télévision, Ibrahim Boubé, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

Les électeurs peuvent retirer leurs cartes auprès des chefs des villages, des quartiers, des tribus, sur présentation d’une pièce d’identité nationale, a-t-il indiqué.

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Il a également invité les électeurs à retirer leurs cartes « dans les plus brefs délais », expliquant qu’il ne leur sera « plus possible » de les obtenir « le jour du vote », comme c’était souvent le cas lors des précédentes élections.

Ces cartes ont été confectionnées à partir du fichier électoral jugé « fiable » par toutes les parties prenantes, après avoir été audité par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

La Cour constitutionnelle du Niger a validé 15 candidatures pour la présidentielle du 21 février, dont celle de l’opposant Hama Amadou, écroué depuis près de deux mois pour un trafic présumé de bébés.

Campagne électorale prévue fin janvier

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La campagne électorale doit débuter le 30 janvier pour s’achever le 20 février.

Le climat politique est tendu au Niger à un mois et demi de la présidentielle. Mi-décembre, le président Issoufou a affirmé qu’une tentative de coup d’Etat avait été déjouée, justifiant une vague d’arrestation de militaires et d’opposants.

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L’opposition a dénoncé « l’arrestation et la détention arbitraires » d’une dizaine de ses militants, dont plusieurs proches de Hama Amadou, et a demandé leur « libération sans conditions ».

Le ministre nigérien de la Défense Mahamadou Karidjo, a affirmé que ces personnes ont été arrêtées « pour vérification sur leur implication éventuelle » dans le putsch déjoué pour lequel l’opposition avait émis des doutes.

« On a les plus grandes réserves », le chef de l’Etat « ne nous a donné aucune preuve. Nous sommes dans l’incertitude », avait affirmé à l’AFP l’opposant et candidat à la présidentielle Amadou Boubacar Cissé.

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