État islamique : la vidéo macabre des auteurs supposés des attentats de Paris

L’État islamique a publié dimanche une vidéo mettant en scène neuf des auteurs des attaques du 13 novembre à Paris. Le président François Hollande a réagi en déclarant qu’« aucune menace ne fera douter la France ».

Abdelhamid  Abaaoud, auteur des attentats du 13 novembre à Paris (image non datée issue du magazine de l’État islamique de janvier 2015). © Uncredited/AP/SIPA

Abdelhamid Abaaoud, auteur des attentats du 13 novembre à Paris (image non datée issue du magazine de l’État islamique de janvier 2015). © Uncredited/AP/SIPA

Publié le 25 janvier 2016 Lecture : 2 minutes.

Une mise en scène macabre 

Attribuée à l’État islamique, une vidéo de 17 minutes, non datée et pas encore identifiée, a été publiée dimanche sur internet. Elle montre neufs auteurs supposés des attaques du 13 novembre à Paris revendiquer leur crime, qui a fait 130 morts et plus de 350 blessés.

La mise en scène est macabre et ultra violente. Au-delà des menaces habituelles proférées contre la France et les États participants à la coalition anti-EI en Irak et en Syrie (« Et tuez les tous où que vous les rencontriez »), on y voit les auteurs des tueries de Paris en train d’assassiner des prisonniers de l’EI notamment en les décapitant.

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« Tant qu’il y aura des frappes, nous n’arrêterons pas de vous combattre » déclare au début de la vidéo Abdelhamid Abaadoud, coordinateur présumé des attaques du 13 novembre, tué lors de l’assaut mené par le Raid à Saint-Denis, le 18 novembre.

Huit des assaillants ont été identifiés par les enquêteurs. Les deux kamikazes du Stade de France dont l’identité n’est pas encore connue sont présentés dans la vidéo comme irakiens. La participation du dixième, Salah Abdelslam, toujours en fuite, n’est quand à elle pas évoquée.

La réaction de François Hollande

« Rien ne nous effraiera, aucune menace ne fera douter la France sur ce qu’elle a à faire dans le combat contre le terrorisme », a déclaré ce lundi, le président français, François Hollande, en marge d’une cérémonie officielle au palais présidentiel à New Delhi, au deuxième jour de sa visite officielle en Inde.

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« Si j’ai pris des mesures pour prolonger l’état d’urgence, c’est bien parce que je sais que cette menace est là et que nous ne céderons en rien, ni sur les moyens de défendre notre pays ni sur les libertés », a-t-il ajouté.

Les derniers rebondissements de l’enquête 

Vendredi 22 janvier, un onzième homme a été inculpé dans le cadre l’enquête sur les tueries du 13 novembre pour « assassinats terroristes et participation aux activités d’un groupe terroriste ». Zacharia J. de nationalité belge et âgé d’une trentaine d’année avait été arrêté le 20 janvier dernier à Molenbeek, et placé en détention provisoire. D’après les médias belges, il serait un proche d’Abdelhamid Abaoud.

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En revanche, la justice belge a décidé de lever le même jour la mise en détention provisoire d’Ayoub Bazarouj, qui avait été interpellé trois jours après les attentats. Le jeune homme, également originaire de Molenbeek et dont deux frères et une sœur radicalisés sont partis en Syrie reste toutefois inculpé d’« assassinats terroristes et (de) participation aux activités d’un groupe terroriste », a indiqué le parquet belge.

Enfin, les autorités marocaines ont informé, le 18 janvier dernier, qu’un ressortissant belge d’origine marocaine « en relation direct avec certains auteurs » des attentats de Paris avait été arrêté à Mohammedia, près de Casablanca.

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