Algérie : mouvement de restructuration dans les services sécuritaires

Le président Abdelaziz Bouteflika aurait remplacé le DRS par une nouvelle direction, dépendante de lui et qui aurait les pleins pouvoirs en matière sécuritaire, annonce El Hiwar.

Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika. © Jacquelyn Martin/AP/SIPA

Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika. © Jacquelyn Martin/AP/SIPA

ProfilAuteur_NadiaLamlili

Publié le 25 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

Selon le journal algérien, le président Bouteflika aurait dissous le Département du renseignement et de la sécurité (DRS), les services secrets algériens, pour le remplacer par une nouvelle structure, la Direction des services de sécurité (DDS).

Révélée le 24 janvier par ce journal arabophone, l’annonce de la dissolution du DRS n’a pas encore été confirmée officiellement par la présidence. Nommé à la tête du DRS en 2015 au lendemain de l’éviction du général Mohamed Mediène, dit « Toufik », le général Athmane Tartag serait chargé de piloter cette nouvelle direction. Haut cadre du DRS, Tartag aurait été élevé au rang de ministre conseiller du président en charge des Affaires de sécurité.

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Maîtrise de l’appareil sécuritaire 

Placée sous l’autorité directe de la présidence, la nouvelle structure serait formée de trois entités : la Direction de la sécurité intérieure, la Direction de la sécurité extérieure et la Direction technique. 

 Le président Bouteflika a opéré depuis septembre 2013 un vaste mouvement de restructuration, de limogeages et de nominations au sein des services secrets algériens. Le point culminant de ces restructurations aura été le limogeage de « Toufik », en poste depuis septembre 1990, date de la création du DRS

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