Djibouti : les contours de la nouvelle zone franche se précisent
Les détails du « Djibouti Silk Road Station », ce projet de zone franche chino-djiboutien à la pointe est du continent, sont désormais connus.
Les autorités djiboutiennes et chinoises ont conclu le 25 janvier un accord stratégique pour la construction du « Djibouti Silk Road Station ».
Il s’agit d’une zone franche industrielle de 3 500 hectares.
Elle s’étendra dans un premier temps sur 1 500 hectares, une phase attendue avant la fin 2016, selon l’accord conclu par l’Autorité des ports et zones franches de Djibouti et le conglomérat public China Merchants Holdings International.
Transit
La zone accueillera un site de transit ouvert aux sociétés d’import-export qui effectueront de l’assemblage sur le site avant de réexpédier les marchandises.
Le mémorandum prévoit également la création : d’un système de douane unifié visant à améliorer la logistique et à réduire les coûts, d’un centre spécialisé dans les opérations de règlement et de compensation en yuans, d’une plateforme de partage de données en ligne (Big Data)…
Le coût total du projet pourrait atteindre 3,5 millions de dollars.
« Nouvelle route de la soie »
Cet projet s’inscrit dans le volet maritime du projet One Belt, One Road (Obor), richement doté de 890 milliards de dollars, qui vise à établir de « nouvelles routes de la soie » partant de la Chine.
Obor, lancé en 2013 par le président Xi Jinping, prévoit une voie maritime desservant l’Asie-Pacifique, l’Afrique de l’Est, puis la Méditerranée. Cette initiative mise notamment sur le renforcement des liens entre 29 ports – dont Djibouti – sur les cinq continents dans lesquels China Merchants Holdings International a des parts.
L’actuelle zone franche portuaire de Djibouti ne compte que 17 hectares et affiche complet avec 168 sociétés de 39 nationalités, fin 2015.
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