Niger : le canadien GoviEx obtient un permis d’exploitation d’uranium

La société, qui avait fait la demande de ce permis en juin 2015, s’engage à des investissements de 676 millions de dollars à Madaouela, à quelques kilomètres d’Arlit, la mine d’uranium à ciel ouvert exploitée par Areva.

Mine à ciel ouvert à Arlit, au Niger (photo d’illustration) © AP/SIPA

Mine à ciel ouvert à Arlit, au Niger (photo d’illustration) © AP/SIPA

Publié le 27 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

L’État du Niger octroie un permis d’exploitation d’uranium à GoviEx Niger Holding Ltd, la filiale nigérienne de la société Govi High-Power Exploration (GoviEx), selon une déclaration du gouvernement lue à la télévision et rapportée par Reuters.

Le permis est délivré sur les 250 kilomètres carrés du site de Madaouela, à quelques kilomètres de la mine à ciel ouvert d’Arlit opère le français Areva (via la Société des mines de l’Aïr, SOMAÏR). Le canadien s’y engage à des investissements de 676 millions de dollars.

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En plus du permis d’exploitation annoncé le 26 janvier, quatre autre permis d’exploration ont été alloués à GoviEx ainsi qu’à deux autres sociétés.

L’exploitation de l’uranium au Niger a, de tout temps, été une affaire française. De la prospection à la production, puis à l’exportation, l’activité a été largement dominée par des groupes de l’Hexagone. Cependant, l’exclusivité française dans l’exploitation de ce minerai a été mise à mal par la politique de l’ex-président Mamadou Tandja, qui avait érigé en priorité nationale la diversification des partenaires miniers. Permis d’exploration et concessions ont été négociés avec des groupes chinois (par exemple la China National Nuclear Corporation), canadiens, australiens et indiens.

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