Necotrans défend ses tarifs au port de Dakar

Alors que la grogne persiste contre les nouveaux tarifs de sa filiale sénégalaise, le logisticien français Necotrans dément les accusations d’unilatéralisme et défend son bilan à Dakar.

Le Port de Dakar, coeur des recettes fiscales du pays. © Carolyn Kaster/AP/SIPA

Le Port de Dakar, coeur des recettes fiscales du pays. © Carolyn Kaster/AP/SIPA

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Publié le 27 janvier 2016 Lecture : 2 minutes.

Suite à la publication de cet article, African Investment Group (Afrig) a tenu à apporter des précisions concernant sa position vis-à-vis des nouveaux tarifs en vigueur appliqués par TVS (Terminaux vraquiers du Sénégal). Elles sont reprises à la fin de cet article

« Contrairement à certaines allégations mensongères, ces nouveaux tarifs ne sont […] en rien une décision unilatérale du groupe Necotrans et de sa filiale sénégalaise TVS (Terminaux vraquiers du Sénégal) qui se félicitent au contraire de l’accord avec les entreprises Prochimat, Istamco, Transsene, Somicoa, Baobab Mining, West Wind, Jah Oil Company, Sénégal Mines, Afrig, SERPM, et le groupe Dangote. »… Dans un communiqué publié ce mercredi, le logisticien français a tenu à contrer les attaques contre les nouveaux tarifs pratiqués par sa filiale sénégalaise TVS, concessionnaire du terminal vraquier du port de Dakar.

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Depuis le 1er janvier 2016, les tarifs de manutention à quai ont été « harmonisés » à 3 645 F CFA (5,55 euros) la tonne, explique le groupe français, qui rappelle que jusque là différents tarifs étaient appliqués selon les clients, de 2 000 F CFA la tonne pour Ciments du Sénégal à 4 000 voire 5 000 F CFA pour d’autres. La nouvelle tarification « garantit une égalité de traitement à l’ensemble de ses clients conformément aux dispositions de la loi 94-63 du 22 août 1994 sur la concurrence, le prix et le contentieux économique », avance Necotrans.

L’implémentation de la nouvelle tarification a été contestée et jugée « unilatérale » par un « groupement des opérateurs miniers », se revendiquant comme le représentant des principaux clients de ce terminal.

Dans son communiqué, Necotrans rétorque que ces nouveaux tarifs « sont le résultat de concertations menées en 2015 avec l’ensemble de la communauté portuaire au sein d’un comité de réflexion placé sous l’égide des autorités sénégalaises ».

Le groupe dirigé par Gregory Quérel ajoute que « ces tarifs rétablissent par ailleurs et respectent scrupuleusement le barème tarifaire ‘Sempos’ [syndicat des entreprises de manutention des Ports du Sénégal, Ndlr], homologué par le ministère du Commerce en 2002, mais qui depuis n’avait jamais été appliqué ».

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Greffe

La réponse du logisticien français intervient alors que de nouveaux acteurs se greffent aux critiques émises contre cette hausse des tarifs, parmi lesquels des responsables publics qui s’étaient déjà opposés fin 2013 à l’octroi d’une concession de 25 ans à Necotrans.

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Anticipant une résurgence des critiques émises à l’époque, le logisticien insiste sur la modernisation du terminal impulsée par sa filiale sénégalaise : « Les capacités de manutention sont déjà passées du simple au triple atteignant aujourd’hui plus de 20 000 tonnes par jour. Cet effort de productivité permet de charger ou décharger un navire en 24 heures contre un temps d’attente en rade de 6 à 8 jours auparavant, soit plusieurs dizaines de milliers d’euros d’économies en coût d’affrètement ».

Précisions apportées par African Investment Group

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