Guinée-Bissau : le gouvernement obtient la confiance du Parlement

Après avoir obtenu du tribunal de Bissau que les 15 députés frondeurs du parti majoritaire, le PAIGC, soient déchus de leurs mandats, le Premier ministre Carlos Correia a finalement obtenu jeudi la confiance du Parlement, avec 59 voix.

Le marché de Bandim, à Bissau. © Sylvain CHERKAOUI pour Jeune Afrique

Le marché de Bandim, à Bissau. © Sylvain CHERKAOUI pour Jeune Afrique

Publié le 28 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

Un vote dans la douleur et en l’absence du principal parti d’opposition, le PRS. « Les députés du PRS ne sont pas venus car ce vote est contre la Constitution : le Premier ministre disposait de 15 jours après son premier échec pour se présenter à nouveau devant l’assemblée », souligne le porte-parole du PRS, Victor Pereira. « Ce délai a largement été dépassé puisque le vote aurait du avoir lieu début janvier », poursuit-il.

Le 23 décembre, la déclaration de politique générale du nouveau Premier ministre, Carlos Correia, avait été rejetée faute de recueillir suffisamment de votes. En cause : la fronde de quinze députés au sein de son propre camp.

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Face aux frondeurs, l’ex-parti unique avait décidé de sévir. Ils avaient été exclus du parti, avant que leurs mandats de députés leur soient finalement retirés, permettant ainsi à Carlos Correia de faire approuver sa feuille de route auprès des parlementaires. Une confiance bien précaire.

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