L’Afrique à la poursuite de l’or bleu

Le potentiel fluvial du continent africain est insuffisamment exploité, mais de nouveaux projets se profilent.

Publié le 17 janvier 2012 Lecture : 1 minute.

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Énergie : que la lumière soit !

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Avec la présence de fleuves majeurs comme le Nil, le Niger, le Congo, le Sénégal, le Limpopo ou encore le Zambèze, le continent recèle 10 % du potentiel hydroélectrique mondial, mais ses 1 272 grands barrages ne suffisent pas. Dans son rapport 2011 sur le « développement dans le monde », la Banque mondiale se déclare favorable à un déploiement hydroélectrique majeur en Afrique. Une position tout à fait d’actualité, le secteur de l’électricité, l’un des plus prisés des bailleurs de fonds, étant investi par les entreprises étrangères. Dans la même logique, en juillet dernier, le Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole pour le développement international et les partenaires financiers du Niger ont accordé à Niamey un prêt de 180 millions d’euros pour soutenir la construction du premier barrage hydroélectrique du pays, à Kandadji, à l’ouest de la capitale.

10 % c’est la part du continent dans le potentiel hydroélectrique mondial

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Marché régional

Un mois auparavant, l’Agence française de développement et l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal signaient une convention de 1,4 million d’euros destinée à finaliser les études du barrage hydroélectrique de Gouina, au Mali. Afin d’accroître ce potentiel énergétique, un protocole d’accord a été adopté en mars dernier dans le cadre de la Conférence sur l’énergie hydroélectrique à Addis-Abeba. Les États africains se sont prononcés en faveur de la mise en place d’un marché régional libéralisé de cette énergie, de l’investissement dans la création de bassins hydroélectriques régionaux et de l’implication du secteur privé dans ces projets. « Le choix des infrastructures dépendra de l’évolution des différentes demandes », nuance Bruno Barbier, du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement. Les organisations environnementales sont de plus en plus convaincues qu’il existe des solutions autres que les grands barrages, parmi lesquelles les énergies solaire, éolienne, géothermique ou de biomasse.

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