Basketball : qui sont les Africains de la NBA ?

Le All Star Game, l’un des sommets de la saison de NBA, se joue le 14 février à Toronto, au Canada. Aucun Africain n’y figurera. Pourtant, il y avait le choix. Jeune Afrique vous emmène à la rencontre des Africains de la NBA.

Serge Ibaka, le 30 novembre 2015 contre Atlanta. © David Goldman/AP/SIPA

Serge Ibaka, le 30 novembre 2015 contre Atlanta. © David Goldman/AP/SIPA

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 4 février 2016 Lecture : 3 minutes.

Nous sommes le 19 juin 1984, au Madison Square Garden de New York. Michael Jordan est là. Charles Barkley également. Mais ce ne sont pas vers eux, en ce jour de recrutement de la National basketball association (NBA), que les regards les plus avisés se tournent. Cette « draft », qui restera légendaire, va consacrer un Nigérian : Hakeem Olajuwon.

Premier joueur originaire du continent à être recruté en première position en NBA  (devant Michael Jordan, troisième), Olajuwon ne savait sans doute pas encore qu’il allait rentrer dans la légende et que, trois décennies plus tard, on continuerait de le surnommer « The Dream » et à honorer la « draft 84 ».

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« The dream » et ses douze héritiers

« The Dream » ne se doutait certainement pas davantage qu’il allait ouvrir la voie à toute une génération de basketteurs africains à la conquête des parquets de la NBA. Parmi eux, Manute Bol, géant soudanais de 2,31 mètres ; Dikembe Mutombo, véritable légende originaire de RDC ou encore Serge Ibaka, surnommé le « Monstre » dans son club d’Oklahoma City.

Cette saison, quelque douze joueurs de nationalité africaine foulent les terrains de la prestigieuse NBA. Certains se font petit à petit leur place, d’autres tentent de la conserver et quelques uns font d’ores et déjà partie de l’histoire du jeu.

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Jeune Afrique a choisi de vous présenter les successeurs d’Hakeem Olajuwon, regroupés en une infographie interactive.

>> Si vous consultez cet article via notre application, cliquez sur ce lien pour accéder à l’infographie.

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Nous avons choisi de ne présenter que les joueurs disposant de la nationalité d’un pays africain. De nombreux autres, comme Jean-Pierre Tokoto, d’origine camerounaise mais de nationalité américaine, Noah Vonley, ayant une ascendance libérienne, ou encore Thabo Sefolosha, Suisse au père sud-africain, auraient pu y figurer.

Les Africains de la NBA

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Le « Monstre »

Du haut de ses 2,08 m, Serge Ibaka continue d’enchaîner les contres, au point que certains l’ont baptisé le « Monstre » du Thunder. Né dans une fratrie de 18 enfants le 18 septembre 1989 à Brazza, il avait été drafté (recruté) en 2008 par les Seattle Supersonics, rebaptisés depuis Thunder d’Oklahoma City, devenant le premier joueur du Congo-Brazzaville à atteindre ce niveau. Finaliste du championnat NBA en 2012, finaliste de la conférence Ouest en 2014, le Congolais est aujourd’hui l’une des valeurs sûres des parquets américains. Il touche, hors contrats publicitaires, quelque 12,25 millions de dollars par saison.

https://www.youtube.com/watch?v=D3i4LgeOH4Y

Le rookie

En juillet 2015, Salah Mejri a rejoint les Dallas Mavericks en NBA. À 29 ans, le pivot de 2m17 est le premier Maghrébin à évoluer dans le championnat nord-américain. Champion d’Afrique avec la Tunisie en 2011, ayant déjà disputé Jeux Olympiques et championnat du monde et remporté l’Euroligue avec le Real Madrid, l’ancien joueur de l’Étoile sportive du Sahel découvre cette saison les parquets les plus médiatisés de la planète.

https://www.youtube.com/watch?v=z8cxxPdOqlg

Le vétéran

Voilà déjà plus de dix ans que Luol Deng, recruté en 2004 et qui aura 31 ans en avril, arpente l’Amérique du Nord de salle comble en salle comble. Né au Soudan, passé par l’Égypte puis le Royaume-Uni après les camps de réfugiés du sud du Kenya, l’ailier du Miami Heat, passé par Chicago et Cleveland, est l’un des deux seuls Africains en activité à avoir eu l’honneur du All Star Game, en 2012 et 2013. Avec un record personnel à quarante points en un match, celui dont on comparait le potentiel à celui de Lebron James à l’université touche aujourd’hui la bagatelle de 10 millions de dollars (hors contrats publicitaires) par saison.

https://www.youtube.com/watch?v=5kCN7LVyDpw

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