Arcelor Mittal sous tension

Tant en Algérie qu’au Sénégal, le bilan africain du géant de la sidérurgie reste contrasté.

La multinationale sauve la face au Liberia. © Jean-Paul Pelissier / Reuters

La multinationale sauve la face au Liberia. © Jean-Paul Pelissier / Reuters

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 17 janvier 2012 Lecture : 1 minute.

 Le conflit qui oppose l’indien ArcelorMittal à l’État algérien à propos du complexe d’Annaba ressemble à une partie de poker. Chacun veut faire assumer à l’autre l’investissement d’urgence de 120 millions de dollars (94 millions d’euros) nécessaire pour réhabiliter les installations d’ArcelorMittal Annaba, leur filiale commune (le groupe indien détient 70 % du capital, la société publique algérienne Sider 30 %).

Dernier épisode : la fausse mise en cessation de paiement de la filiale, annoncée le 8 janvier par des syndicalistes et des cadres du site d’El-Hadjar, alors que les négociations étaient au point mort avec la Banque extérieure d’Algérie pour un prêt de 143 millions d’euros. Le lendemain, le groupe réfutait cette annonce et réaffirmait sa volonté de rester dans le pays.

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Indemnités

Situation tout aussi tendue au Sénégal. Lassées d’attendre le démarrage de la mine de la Falémé, les autorités ont saisi la cour d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris. Reprochant à ArcelorMittal de ne pas avoir investi les 2,2 milliards de dollars annoncés en 2007, elles réclameraient 700 millions de dollars d’indemnités

Le sidérurgiste sauve la face au Liberia. Il y a investi 800 millions de dollars pour l’exploitation, lancée en juin, de la mine de Yekepa. Celle-ci livrera 4 millions de tonnes de fer par an. De quoi nourrir les hauts-fourneaux et la santé financière du groupe, qui a enregistré 3,26 milliards de dollars de résultat net sur les neuf premiers mois de 2011.

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