Maroc : 1,5 milliard d’euros d’investissements prévus au Sahara

Ces projets, conduits par le producteur national de phosphates OCP, prévoient l’installation d’une usine d’engrais, ainsi que d’infrastructures portuaires et industrielles près de Laâyoune.

Une mine de phosphates de l’OCP. © OCP

Une mine de phosphates de l’OCP. © OCP

Publié le 8 février 2016 Lecture : 1 minute.

En déplacement dans les provinces du sud du Maroc, le Roi Mohammed VI a lancé le 05 février le projet de réalisation d’une usine de production d’engrais sur le site de Phosboucrâa, filiale du groupe OCP, qui exploite des gisements de phosphates dans la zone minière de Boucraâ, à 100 km de Laâyoune, principale ville de la région.

Cette usine du groupe OCP nécessitera 8,3 milliards de dirhams d’investissements (742,4 millions d’euros), rapporte l’agence officielle MAP, et disposera d’une capacité de production annuelle d’un demi-million de tonnes d’acide phosphorique et d’un million de tonnes d’engrais.

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Le projet industriel lancé par Mohammed VI prévoit également « la réalisation d’une usine de lavage et flottation des phosphates (1,7 milliard de dirhams [d’investissements]), d’une unité de séchage des phosphates destinés à l’export (600 millions de dirhams) et d’un parc de stockage d’une capacité 500 000 tonnes (800 millions de dirhams) », détaille MAP. La réalisation de ce complexe est prévue pour s’étaler sur quatre ans.

Ces installations entrent dans le cadre d’un plan de développement qui comprend en outre 4,2 milliards de dirhams d’investissement pour la construction d’un nouveau wharf au port de Laâyoune. Au total, 16,8 milliards de dirhams (1,5 milliard d’euros) d’investissements sont prévus, afin notamment « d’assoir un leadership intelligent sur le marché mondial des phosphates et produits dérivés », souligne MAP.

Engagement

Ce projet industriel illustre également, ajoute l’agence, « l’engagement du [roi] en faveur du développement intégré des provinces du sud ».

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En novembre dernier, lors des cérémonies commémorant le 40e anniversaire de la « Marche verte », les autorités marocaines ont évoqué un vaste projet de développement, d’une valeur d’au moins 13 milliards d’euros.

Ce programme vise notamment à faire des provinces du sud un hub commercial et logistique vers et en provenance de l’Afrique de l’Ouest et des Canaries avec des investissements notamment dans les infrastructures routières à Laâyoune, et portuaires à Dakhla et Boujdour, ainsi qu’à l’aéroport de Guelmim, afin de faciliter l’intégration économique avec les pays voisins.

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