Randgold annonce un bénéfice net de 189 millions de dollars en 2015

Le groupe minier, actif dans l’or au Mali, en RDC et en Côte d’Ivoire, réalise un bénéfice net en recul de -19,7 % sur un an, résultat du recul des cours de l’or. Mais ses flux de trésorerie restent assez élevés, du fait d’une production en nette hausse.

Randgold exploite la mine d’or de Tongon, en Côte d’Ivoire. © Olivier pour Jeune Afrique

Randgold exploite la mine d’or de Tongon, en Côte d’Ivoire. © Olivier pour Jeune Afrique

Publié le 8 février 2016 Lecture : 1 minute.

Mark Bristow peut sourire. En 2015, la profitabilité du groupe britannique Randgold Resources, dont il est le directeur général, a assez bien résisté au recul du cours de l’or.

Si durant l’année dernière, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires en recul (1,39 milliard de dollars, -2,79 % sur un an), cette baisse reste contenue comparée au recul du prix moyen de l’or vendu par Randgold (1152 dollars l’once en moyenne en 2015, – 8,86 % sur un an).

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Coûts

Un résultat obtenu grâce à une hausse de la production qui a atteint 1,21 million d’onces d’or en 2015 contre 1,147 millions d’onces en 2014 (+5,57 %).

Malgré une baisse des coûts moyens du groupe (679 dollars par once d’or, -2,72 %), l’entreprise minière a enregistré un bénéfice en recul à 212,77 millions de dollars en 2015, contre 271,16 millions de dollars en 2014. Le résultat net part du groupe atteint lui 188,67 millions de dollars, en recul de -19,7 % sur un an.

Malgré ce recul, Randgold se félicite surtout de la nette progression « des flux de trésorerie générés par nos opérations [qui] ont augmenté de +158 % à 213,4 millions de dollars ». Son conseil d’administration a d’ailleurs proposé une augmentation de 10 % du dividende annuel.

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Optimiste

Dans le communiqué publié ce lundi, Mark Bristow se montre optimiste quant aux perspectives de Randgold : « Les mines de Loulo-Gounkoto [au Mali] et de Kibali [en RDC] peuvent anticiper une production annuelle de plus de 600 000 onces à un coût total d’environ 600 dollars ou moins l’once, pendant 10 ans à Loulo-Gounkoto et 12 ans à Kibali, tandis que celle Tongon [en Côte d’Ivoire] prévoit de produire en moyenne de plus de 300 000 onces pendant cinq ans ».

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« Nos mines peuvent continuer à générer des flux de trésorerie à un cours de l’or bien en-dessous du niveau de 1 000 dollars l’once. Notre profil favorable de production et de coût va au-delà de 10 ans », a ajouté le patron sud-africain.

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