Côte d’Ivoire : fin du bras de fer dans la filière café-cacao

Les intermédiaires de la filière café-cacao et la Côte d’Ivoire ont finalement trouvé un terrain d’entente. Un fonds de garantie doté de 80 milliards de F CFA sera constitué, comme le proposait l’État.

La Côte d’Ivoire a menacé de négocier directement avec les traders des marchés. © Yuri Cortez/AFP

La Côte d’Ivoire a menacé de négocier directement avec les traders des marchés. © Yuri Cortez/AFP

Publié le 27 février 2012 Lecture : 1 minute.

Après des semaines de blocages une solution a été trouvée en Côte d’Ivoire entre, d’une part, le Conseil café cacao – la nouvelle structure publique qui doit gérer les ventes à terme de fèves – et, d’autre part, le groupement des exportateurs (Gepex) et celui des négociants internationaux (GNI). Les discussions butaient principalement sur la création d’un fonds de réserve, destiné à garantir les risques en cas de chute des cours du cacao. Le ministre de l’Agriculture Sangafowa Coulibaly et celui des Finances, Charles Koffi Diby, proposaient de le doter de 80 milliards F CFA. Les exportateurs et les négociants demandaient au moins 120 milliards. Irrité, l’État a menacé de négocier directement avec les traders sur les marchés internationaux. À la suite d’une réunion présidée le 20 février par Daniel Kablan Duncan, le ministre des Affaires étrangères, les exportateurs ont adopté la position de l’État. Le Gepex et le GNI participeront donc à la vente anticipée de la production du cacao de la campagne 2012-2013.

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