Niger : « pas de rupture d’égalité » entre Hama Amadou et les autres candidats, selon la Cour constitutionnelle
Mardi, la Cour constitutionnelle nigérienne a estimé qu’il n’y avait pas de rupture d’égalité entre Hama Amadou, incarcéré à Filingué, et les autres candidats à la présidentielle.
![Hama Amadou, à Paris, le 15 septembre 2015. © Vincent Fournier/J.A.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/02/09/hama-amadou.jpg)
Hama Amadou, à Paris, le 15 septembre 2015. © Vincent Fournier/J.A.
Dans un arrêt rendu mardi 9 février, la Cour Constitutionnelle du Niger a estimé « qu’il n y [avait] pas rupture d’égalité » entre Hama Amadou et les quatorze autres candidats. Elle avait été saisie, le 25 janvier, par une dizaine de députés de l’opposition afin « qu’elle se prononce par arrêt sur la situation juridique du candidat à l’élection présidentielle de février 2016, Hama Amadou ».
Pas en mesure de statuer sur sa demande de libération
Elle s’est également déclarée incompétente quant à la demande de libération faite par Hama Amadou, candidat à la présidentielle du 21 février, détenu à Filingué, à 180 kilomètres de Niamey.
« La Cour a fait son travail en validant la candidature d’Hama Amadou mais tout le reste n’est pas de son ressort », commente Boubacar Mossi, avocat du candidat. Son client a déjà été débouté de toutes ses demandes de libération provisoire, devant la Cour d’appel de Niamey et la Cour de cassation.
L’avis de la Cour constitutionnelle du 9 février 2016
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