Sénégal : la production de phosphate des ICS atteint un million de tonnes

Quasiment à l’arrêt voilà deux ans, les Industries chimiques du Sénégal (ICS) se portent mieux. Leur production de phosphate en rythme annuel a franchi la barre du million de tonnes en décembre 2015.

Industries Chimiques du Sénégal à Taiba en 2011. © Youri Lenquette pour Jeune Afrique

Industries Chimiques du Sénégal à Taiba en 2011. © Youri Lenquette pour Jeune Afrique

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Publié le 11 février 2016 Lecture : 1 minute.

La relance des Industries chimiques du Sénégal (ICS) se confirme. Leur production de phosphate en rythme annuel passe de 750 000 tonnes en décembre 2014 à 1 060 000 tonnes en décembre 2015, d’après des chiffres fournis par le ministère des Mines et de l’Industrie.

Selon des données de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (Cnuced) et l’Université canadienne de Sherbrooke, la production totale de phosphates sénégalais s’établissait entre une et deux millions de tonnes annuelles des années 1970 aux années 2000.

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Selon le ministère des Mines et de l’Industrie, l’objectif pour les ICS est désormais de parvenir à produire 1 800 000 tonnes de minerai en 2016.

Quasiment à l’arrêt il y a deux ans, l’ex-fleuron de l’industrie lourde sénégalaise a été recapitalisé avec l’arrivée, en août 2014, d’Indorama qui a acquis 78% du capital. Le mastodonte indonésien a pris le relais de l’Indien Indian Farmers Fertiliser Cooperative Limited (IFFCO) qui conserve actuellement 6,78% de l’actionnariat d’ICS.

Une semaine après la signature des accords de restructuration en 2014, Indorama a injecté 100 millions de dollars (50 milliards de F CFA) afin de mettre en œuvre le plan de relance (effacement des dettes, relance de la production, réhabilitation des installations, plan de maintenance…).

Relance

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La production a ainsi été relancée grâce à la réhabilitation des installations, à laquelle Indorama a alloué 37 millions de dollars, sur les trois principaux sites industriels du groupe : Tobène (à 100 kilomètres de Dakar, dans la région de Thiès, site minier), Darou (près de Tobène, acide phosphorique) et Mbao (dans la banlieue dakaroise, engrais).

Indorama vise également la production d’un million de tonnes d’engrais (contre 300 000 tonnes actuellement) destinés surtout au marché régional. Et cela doit passer par la construction d’une deuxième usine d’engrais sur le site de Mbao, à Dakar.

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