Arche de Zoé : le fondateur de l’ONG et sa compagne définitivement condamnés
Dix ans ou presque de procédure judiciaire. Le fondateur de L’Arche de Zoé Éric Breteau et sa compagne Émilie Lelouch ont été condamné définitivement par la justice française ce mercredi, après le rejet de leur pourvoi en cassation.
![Emilie Lelouch et Eric Breteau à la sortie de leur troisième jour de procès, le 24 décembre 2007 à N’Djamena au Tchad © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/02/17/capture-decran-2016-02-17-a-162226.png)
Emilie Lelouch et Eric Breteau à la sortie de leur troisième jour de procès, le 24 décembre 2007 à N’Djamena au Tchad © AFP
La chambre criminelle de la la Cour de cassation a tranché : en rejetant leur pourvoi en cassation, elle condamne définitivement Éric Breteau, le président de l’Arche de Zoé et sa compagne, Émilie Lelouch. Tous deux avaient été condamnés le 14 février 2014 par la Cour d’appel de Paris à deux ans de prison avec sursis pour escroquerie et exercice illicite de l’activité d’intermédiaire à l’adoption.
Dix ans de procédure judiciaire
Cette décision clôt un chapitre judiciaire qui dura près de dix ans. Le couple avait été arrêté à Abéché, dans l’est du Tchad, le 25 octobre 2007, avec une quinzaine d’Européens, alors qu’ils s’apprêtaient à exfiltrer illégalement 103 enfants, présentés comme des orphelins du Darfour.
Cette affaire qui défraya la chronique leur avait valu de passer trois semaines dans les geôles tchadiennes. Gracié par le président Idriss Deby Itno, leur procès en France devant le tribunal correctionnel de Paris s’était ouvert six ans plus tard à l’initiative d’une vingtaine de familles françaises qui entre temps s’étaient constituées parties civile.
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