Jean Ping : « Les Gabonais espèrent l’alternance et le changement »
Jean Ping a officialisé sa candidature à l’élection présidentielle gabonaise le 13 février. Son objectif désormais : rassembler le plus de soutiens possibles afin de contrecarrer les plans de réélection d’Ali Bongo Ondimba. Il s’est confié à Jeune Afrique.
On l’accuse d’être passé en force pour imposer sa candidature à l’opposition. On lui reproche ses origines, son ancrage international, sa méconnaissance supposée du terrain gabonais. On spécule, enfin, sur sa fortune personnelle, en se demandant comment, sans gros parti derrière lui, il pourra financer sa campagne. Mais Jean Ping n’en a cure.
« Je m’occupe de moi. Je m’occupe du peuple », coupe l’ancien président de la Commission de l’Union africaine, qui a entamé sa campagne depuis de nombreuses semaines, en sillonnant le Gabon. De passage à Bruxelles le 15 février puis à Paris, où il a notamment rencontré des parlementaires, il assure avoir une « confiance absolue » en son succès.
« Instaurer la démocratie »
Cette « confiance » ne sera sans doute pas de trop. Les dissensions au sein de l’opposition sont encore fortes et la « candidature unique » n’est sans doute plus qu’une chimère. Casimir Oyé Mba ou Jean de Dieu Iwangu pourraient à leur tour choisir de se lancer, handicapant du même coup les chances de Jean Ping alors que le mode de scrutin à un tour avantage le président sortant.
Passé par Jeune Afrique le 16 février, le rival d’Ali Bongo Ondimba a détaillé ses ambitions : rassembler l’opposition, « instaurer la démocratie », et apporter « l’alternance et le changement ». Même si les dés de ce scrutin présidentiel risquent, selon lui, d’être « pipés ».
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Jean Ping : « Mon programme, c’est unir, unir… par Jeuneafriquetv
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