Congo-Brazzaville : le général Mokoko refuse de déférer à la convocation de la DGST

Invité à se présenter vendredi au cabinet du directeur des services intérieurs, le général Jean-Marie Michel Mokoko a indiqué jeudi à Jeune Afrique qu’en sa qualité de « militaire en disponibilité », il ne répondrait pas à cette convocation.

Le général de division congolais Jean-Marie Michel Mokoko, candidat déclaré à la présidentielle du 20 mars 2016 au Congo-Brazzaville. © AFP

Le général de division congolais Jean-Marie Michel Mokoko, candidat déclaré à la présidentielle du 20 mars 2016 au Congo-Brazzaville. © AFP

ProfilAuteur_TresorKibangula

Publié le 18 février 2016 Lecture : 1 minute.

« Je ne déférerai pas à la convocation d’un service de police », a déclaré le général Jean-Marie Michel Mokoko qui se veut intransigeant sur la question. Militaire en disponibilité, le candidat déclaré à la présidentielle du 20 mars au Congo-Brazzaville a expliqué le 18 janvier à Jeune Afrique qu’il ne pouvait répondre qu’à une convocation de la gendarmerie.

L’ancien chef d’état-major de l’armée congolaise est en effet « [invité] à se présenter le 19 février à 10 heures » au cabinet du directeur des services intérieurs de la Direction générale de la surveillance du territoire (DSGT) « pour une affaire le concernant ».

la suite après cette publicité

L’affaire de la vidéo

Une affaire relative à la vidéo tournée il y a quelques années dans le bureau d’un avocat parisien à la réputation sulfureuse dans laquelle on peut voir l’officier discuter de la préparation d’un coup d’État contre le président Denis Sassou Nguesso.

Interrogé par Jeune Afrique sur le contenu même de la vidéo, le général Mokoko a refusé de revenir sur le sujet et renvoie désormais vers ses avocats pour toute question concernant cette affaire.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires