Maroc : Laurent Sablé, avocat coté

C’est lui, Laurent Sablé, qui a conseillé, avec succès, l’introduction en Bourse de Stroc Industrie. Le patron du cabinet Jeantet à Casablanca s’ouvre ainsi davantage les portes du marché chérifien.

Julien_Clemencot

Publié le 27 juillet 2011 Lecture : 2 minutes.

« Au préalable, nous avons restructuré le capital pour répondre aux obligations légales, puis conseillé notre client et ses banques pour l’obtention du visa du Conseil déontologique des valeurs mobilières », explique-t-il. Preuve de sa notoriété naissante, le cabinet s’est vu confier une autre introduction en Bourse dans le secteur de l’industrie lourde, qui devrait se concrétiser d’ici à la fin de 2011.

Pour attaquer le marché chérifien, Laurent Sablé s’est attaché les services de quelques Marocains très en vue, à l’image d’Abdelkader Lahlou, conseiller juridique de l’Office national des hydrocarbures et des mines. Une collaboration d’autant plus intéressante qu’elle offre au cabinet Jeantet un prolongement local à l’expertise panafricaine développée depuis Paris dans le secteur minier, grâce à son associé Thierry Lauriol.

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Un associé marocain ? Laurent Sablé prospecte également ses clients avec un certain succès dans les secteurs de la banque, des télécoms et de l’immobilier. Dans ce dernier domaine, il aura néanmoins fort à faire face à la star Hicham Naciri, actuel associé de Gide, en partance pour le cabinet Allen & Overy. Même si, assure-t-il, « le gâteau grossit tellement vite qu’il n’y a pas vraiment de concurrence entre avocats, en tout cas beaucoup moins qu’à Paris ».

Laurent Sablé pense réaliser un chiffre d’affaires de 1 million d’euros en 2011 et doubler ce résultat l’an prochain. « Si les affaires marchent bien, je ne dis pas non à l’arrivée d’un associé marocain, d’ici à deux ou trois ans », reconnaît-il. Reste que pour atteindre ses objectifs, il doit encore renforcer son équipe. Problème : « Le recrutement au Maroc est un véritable point noir. Tous mes collaborateurs ont fait leurs études en France. » À terme, il espère que Casablanca pourra devenir un bureau régional. D’ailleurs, il compte déjà un avocat tunisien au sein de son cabinet.

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