Les 500 : la liste des promues

Pas moins de 74 entreprises intégrent le classement annuel des 500 premières sociétés du continent, réalisé et publié par Jeune Afrique. Petite revue de détail.

ProfilAuteur_FredMaury

Publié le 12 décembre 2011 Lecture : 3 minutes.

Les miniers en force

À lire aussi dans le Hors-Série

CLASSEMENTS – Les 500 premières entreprises africaines, les 150 premières sociétés par zone géographique, les 100 premières par secteur (de l’agroalimentaire aux mines…).

ENQUÊTE  – De Douala à Casablanca, enquête sur ces entreprises qui parient sur l’émergence de la classe moyenne africaine.

PORTRAITS  – Zouhaïr Bennani (président de Label’Vie), Cheikh Tidiane Mbaye (directeur général de la Sonatel) et Abdoulaye Binate (directeur des ressources humaines de Sifca).

DES LEADERS À LA LOUPE  – Le numéro un africain Sonatrach, le groupe minier congolais Gécamines, les artisans marocains de la grande vitesse, les géants du tourisme tunisien face à la crise, la montée du Gabon dans la Comilog.

MANAGERS  – Ces patrons qui font bouger l’Afrique.

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Autre entrant de haut-standing, la filiale cimentière du Groupe Dangote. Suite à la fusion organisée fin 2010 avec l’une de ses principales filiales, Benue Cement, Dangote Cement fait toute la lumière sur ses comptes et se retrouve parachutée directement au 111e rang africain, au 5e rang ouest-africain et au 1er rang des cimentiers ayant leur siège sur le continent. Portées par l’envolée des cours des matières premières, plusieurs minières font également une entrée en force dans notre classement. C’est le cas des zambiens Konkola Copper Mines et Kansanshi Mining, géants du cuivre avec respectivement 1,8 et 1,7 milliard de dollars de revenus. Ou encore, plus modestement, de la filiale burkinabé de la compagnie minière canadienne Semafo. Signe de l’émergence du Burkina comme nouveau pays aurifère, Semafo Burkina, qui exploite la mine de Mana, pointe directement à la 469e place africaine et à la 73e en Afrique de l’Ouest.

Famille marocaine

En Afrique du Nord, les entrées sont moins nombreuses mais certaines sont de poids. Ainsi du retour du groupe ETRHB Haddad, qui avait disparu il y a quelques années de notre palmarès. Le numéro un du BTP algérien a multiplié par quatre ses revenus en quatre exercices et décroche la 247e place en Afrique. Juste derrière, un autre revenant : Groupe CFAO Algérie. Avec 482,5 millions de dollars de chiffre d’affaires, la société algérienne se positionne comme la principale filiale pays du groupe de distribution spécialisée français. Au Maroc voisin, deux groupes familiaux rejoignent les rangs des 500. Tout d’abord, le Groupe Chaâbi (Holding Ynna) fait son retour tandis que Saham, le groupe de Moulay Hafid Elalamy présent dans l’assurance et les centres d’appels (entre autres), pointe directement au 209e rang, avec près de 625 millions de dollars de chiffre d’affaires. En Mauritanie, Mauritanian Copper Mines (MCM) s’illustre et ajoute un nom à la – maigre – liste des entreprises mauritaniennes présentes dans les 500. L’entrée de cet exploitant de la mine d’or et de cuivre de Guelb Moghrein confirme aussi un fait : l’excellente santé financière du secteur minier africain !

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Lire le hors-série annuel de Jeune Afrique « Les 500 », en kiosques à partir du 12 décembre (172 p., 6 euros)

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