Maroc : soupçons de scandale autour du groupe Charaf

Dissimulations, dépréciation massive d’actifs, cessions inexpliquées de terrain… Le numéro un de l’engrais marocain, Charaf, fait actuellement l’objet d’un audit pour plusieurs opérations douteuses, comme le révèle Jeune Afrique n° 2647. Explications.

Publié le 1 octobre 2011 Lecture : 1 minute.

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Lybie – Dans les secrets de la fuite du clan Kaddafi : un véritable road-movie. Jeune Afrique raconte en détails la fuite de la famille Kaddafi vers l’Algérie quelques heures à peine avant l’entrée des rebelles dans Tripoli. Et aussi dans ce dossier : quel rôle joue aujourd’hui la Tunisie dans la protection des anciens tenors du gouvernement libyen ?

Se basant sur des documents confidentiels, Jeune Afrique révèle que Charaf serait soupçonné de « dépréciations significatives des stocks et des comptes clients » pour plus de 200 millions de dirhams, de cessions de terrains sans encaissement du prix et d’autres ventes réalisés à des conditions avantageuses et en faveur d’une autre société détenue par Amine Kandil, l’actuel directeur général de Charaf-Fertima.

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Les comptes de Charaf et Fertima ont sombré dans le rouge en 2009 et seuls d’importants découverts bancaires semblent aujourd’hui permettre aux deux sociétés de poursuivre leurs activités. Malgré cela, l’actuel dirigeant continuerait à mener grand train, notamment à Paris, toujours selon les informations recueillies par votre hebdomadaire.

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Jeune Afrique n°2647, en kiosques du 2 au 8 octobre.

 

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