Maroc : soupçons de scandale autour du groupe Charaf
Dissimulations, dépréciation massive d’actifs, cessions inexpliquées de terrain… Le numéro un de l’engrais marocain, Charaf, fait actuellement l’objet d’un audit pour plusieurs opérations douteuses, comme le révèle Jeune Afrique n° 2647. Explications.
drt
À lire aussi dans J.A. n° 2647
Lybie – Dans les secrets de la fuite du clan Kaddafi : un véritable road-movie. Jeune Afrique raconte en détails la fuite de la famille Kaddafi vers l’Algérie quelques heures à peine avant l’entrée des rebelles dans Tripoli. Et aussi dans ce dossier : quel rôle joue aujourd’hui la Tunisie dans la protection des anciens tenors du gouvernement libyen ?
Se basant sur des documents confidentiels, Jeune Afrique révèle que Charaf serait soupçonné de « dépréciations significatives des stocks et des comptes clients » pour plus de 200 millions de dirhams, de cessions de terrains sans encaissement du prix et d’autres ventes réalisés à des conditions avantageuses et en faveur d’une autre société détenue par Amine Kandil, l’actuel directeur général de Charaf-Fertima.
Les comptes de Charaf et Fertima ont sombré dans le rouge en 2009 et seuls d’importants découverts bancaires semblent aujourd’hui permettre aux deux sociétés de poursuivre leurs activités. Malgré cela, l’actuel dirigeant continuerait à mener grand train, notamment à Paris, toujours selon les informations recueillies par votre hebdomadaire.
_____________
Jeune Afrique n°2647, en kiosques du 2 au 8 octobre.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- « Neuf des vingt pays qui présentent les taux de croissance les plus forts au mond...
- Doublé par la junte au Mali, Maroc Telecom restera-t-il dans le pays ?
- Chez Itoc au Sénégal, les enfants de Baba Diao revisitent la gouvernance du groupe
- Carburant en Afrique : pourquoi les exportateurs mondiaux jouent des coudes pour a...
- Sénégal : à quoi doit servir la nouvelle banque de la diaspora ?