Sénégal : 200 millions d’euros de la BID dans l’hydraulique et l’arachide

La Banque islamique de développement (BID) vient d’accorder au Sénégal un montant de 132,2 milliards de F CFA (201,2 millions d’euros) pour financer un important projet d’hydraulique urbaine près du Lac de Guiers ainsi que la campagne arachidière en cours. La BID s’est par ailleurs engagée à financer 1,3 milliard d’euros d’infrastructures sénégalaises d’ici 2020.

Site de traitement des eaux de la Sénégalaise des eaux (SDE), le 11 mars 2015, à Dakar. © Sylvain Cherkaoui/Cosmos

Site de traitement des eaux de la Sénégalaise des eaux (SDE), le 11 mars 2015, à Dakar. © Sylvain Cherkaoui/Cosmos

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Publié le 22 février 2016 Lecture : 2 minutes.

Le Groupe de la Banque islamique de développement (BID) va accorder au Sénégal un montant de 132,2 milliards de F CFA pour le financement de deux projets dans l’hydraulique urbaine et la production d’arachides.

Les conventions de financement ont été scellées à Djeddah en Arabie Saoudite entre le ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, et le président du Groupe de la BID, Mohamed Ali, selon un communiqué des services du ministre.

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87,2 milliards de F CFA seront ainsi destinés au financement partiel du projet d’hydraulique urbaine, Keur Momar-Sarr 3, qui comptait parmi les annonces d’infrastructures du président de la République Macky Sall lors de son message de nouvel an en décembre 2015. La nouvelle unité de traitement de l’eau, installée à Keur Momar Sarr, dans la région de Louga (nord-ouest) vise à alimenter en eau potable la ville de Dakar. Elle sera dotée d’une capacité de traitement de 200 000 mètres cubes par jour.

Elle sera par ailleurs financée par la Banque européenne d’investissements (BEI) pour 65,5 milliards FCFA, l’Agence française de développement (52 milliards de F CFA), la Banque africaine de développement (40 milliards de F CFA) et l’Association internationale de développement, filiale de la Banque mondiale (4 milliards de F CFA).

1,3 milliard de la BID au Sénégal d’ici 2020

Macky Sall avait également annoncé la construction d’une station de dessalement d’eau de mer, construite dans le quartier des Mamelles, dans la région de Dakar. Ces deux infrastructures d’un coût total de 390 milliards de FCFA (600 millions d’euros) doivent contribuer à « sécuriser l’approvisionnement en eau potable de la capitale pour, au moins, 20 ans », selon les mots du président fin décembre.

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Le financement de la BID contribuera également à l’extension du réseau de distribution autour des nouveaux pôles économiques de Dakar, Thiès et des localités traversées par la conduite du Lac de Guiers (au nord-ouest du Sénégal, qui fournit 30% de l’eau consommée dans la région de Dakar).

La seconde convention de 45 milliards de F CFA – signée par Amadou Ba avec la Société islamique pour le financement du commerce international (ITFC), filiale du Groupe de la BID, servira à financer la collecte de 195 000 tonnes de graines d’arachide au titre de la campagne arachidière 2015-2016, actuellement en cours.

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Plus globalement, le Groupe de la BID s’est aussi engagé à financer 12 projets du Plan Sénégal Emergent (PSE) porté par Macky Sall, pour 888,2 milliards de FCFA (1,3 milliard d’euros) d’ici 2020. Dans le viseur notamment : le Train express régional (TER) entre Dakar, la ville nouvelle Diamniadio située à une trentaine de kilomètres de la capitale et le futur Aéroport international Blaise Diagne (AIBD).

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