Burundi : le président Nkurunziza s’engage à ouvrir le dialogue avec l’opposition
Le président burundais Pierre Nkurunziza s’est engagé mardi à ouvrir un dialogue inclusif avec l’opposition, a déclaré le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon à Bujumbura.
![Le président burundais Pierre Nkurunziza aux côtés de Samantha Power, ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU, à Gitega (centre du Burundi), le 22 janvier 2016. © AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/02/23/sipa_ap21847845_000001.jpg)
Le président burundais Pierre Nkurunziza aux côtés de Samantha Power, ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU, à Gitega (centre du Burundi), le 22 janvier 2016. © AP/SIPA
« Les responsables politiques de l’opposition et du parti au pouvoir ont promis de s’engager dans un dialogue inclusif. C’est ce que le président Nkurunziza a également confirmé, qu’il allait s’engager dans un dialogue politique », a déclaré Ban Ki-moon à l’issue de son entretien avec lui, ce 23 février.
« Les responsables politiques burundais doivent être prêts à rassembler le courage et la confiance qui aboutiront à un processus politique crédible », a ajouté le secrétaire général de l’ONU qui est arrivé lundi à Bujumbura pour tenter de trouver une issue à la crise au Burundi.
Qui participera au dialogue ?
La question demeure toutefois de savoir qui sera invité à participer à ce dialogue politique. Sur ce point, le président Nkurunziza s’est référé à une résolution des Nations unies, adoptée en novembre 2015, qui appelait le gouvernement à dialoguer avec tous les interlocuteurs pacifiques, à l’intérieur ou à l’étranger.
Le soir-même, Ban Ki-moon avait réuni à la même table des responsables de partis politiques d’opposition et Congrès national pour la défense de la démocratie – Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), le parti au pouvoir. « Rien ne les empêche de continuer sur cette voie », a-t-il estimé mardi.
Nous ne pouvons nous permettre de voir sombrer le Burundi
« Je me trouve au Burundi au moment où le pays est en crise (…) Nous ne pouvons nous permettre de le voir sombrer », a souligné le Secrétaire général de l’ONU. Dans la nuit de lundi à mardi, et ce matin-même, la capitale burundaise a été à nouveau marquée par une vague d’attaques à la grenade, faisant des dizaines de blessés.
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