Côte d’Ivoire : toujours pas d’accord entre BPCE et Banque Atlantique
Les discussions pour la prise de participation du géant français dans la filiale ivoirienne du groupe ouest-africain s’enlisent. Pour quelles raisons ?
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Problèmes de gouvernance
Cinq mois plus tard, « rien n’a été signé », affirme une source proche du conseil d’administration de BPCE, sans donner les raisons du blocage. Qu’a révélé l’audit ? Des experts pointent des problèmes de gouvernance et suspectent Baci de détenir des actifs douteux.
D’après un banquier ouest-africain, l’établissement aurait des difficultés de fonds propres après avoir augmenté son capital social en 2010 pour répondre aux consignes de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), qui portent à 10 milliards de F CFA (15,2 millions d’euros) le seuil minimum pour les banques de la sous-région d’ici à la fin 2012. L’entrée au capital, en août 2010, de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD, qui a acquis 10,7 % des parts pour 9,1 millions d’euros) n’a apparemment pas suffi. Baci misait sur celle de la Société financière internationale (filiale de la Banque mondiale) pour se renflouer, mais la crise postélectorale a tout remis en question.
À la direction de Banque Atlantique, on dédramatise et on affirme que l’acquisition n’est pas remise en cause : « Le blocage porte sur la valorisation de Baci », affirme-t-on, ajoutant que le groupe attend une nouvelle proposition de BPCE.
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