Vidéo – Max Lobe : « Mon identité est liée à l’histoire cachée de l’indépendance »

Longtemps la guerre pour l’indépendance a été l’objet d’un tabou au pays de Ruben Um Nyobè. Près de soixante ans plus tard, le jeune écrivain camerounais, Max Lobe, se réapproprie cette histoire occultée.

Max Lobe à Paris en février 2016. © Vincent Fournier pour J.A.

Max Lobe à Paris en février 2016. © Vincent Fournier pour J.A.

Clarisse

Publié le 3 mars 2016 Lecture : 1 minute.

La guerre d’indépendance a inspiré Max Lobe, un jeune auteur camerounais, qui publie Confidences aux éditions Zoé. Ce livre raconte l’histoire d’une vieille dame, Ma Maliga, qui a vécu dans sa chair la résistance contre la puissance coloniale. Elle a montré à l’auteur des traces de fouet sur sa peau, lui a parlé des camps, de la torture et des disparitions.

Ma Maliga, la narratrice du livre, évoque aussi sa mère, timide femme à tout faire d’une famille française qui se rebellera pour devenir une porte-parole d’Um Nyobè, figure de la résistance. Mais Ma Maliga insiste : parfois les rumeurs ne sont que des rumeurs, et les souvenirs, fabriqués. Là encore, l’on apprend la grande Histoire, tourmentée et complexe, grâce à celle des petites gens.

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