Vidéo – Max Lobe : « Mon identité est liée à l’histoire cachée de l’indépendance »
Longtemps la guerre pour l’indépendance a été l’objet d’un tabou au pays de Ruben Um Nyobè. Près de soixante ans plus tard, le jeune écrivain camerounais, Max Lobe, se réapproprie cette histoire occultée.
![Max Lobe à Paris en février 2016. © Vincent Fournier pour J.A.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/02/03/rs65851_vf16022417260001-lpr.jpg)
Max Lobe à Paris en février 2016. © Vincent Fournier pour J.A.
La guerre d’indépendance a inspiré Max Lobe, un jeune auteur camerounais, qui publie Confidences aux éditions Zoé. Ce livre raconte l’histoire d’une vieille dame, Ma Maliga, qui a vécu dans sa chair la résistance contre la puissance coloniale. Elle a montré à l’auteur des traces de fouet sur sa peau, lui a parlé des camps, de la torture et des disparitions.
Ma Maliga, la narratrice du livre, évoque aussi sa mère, timide femme à tout faire d’une famille française qui se rebellera pour devenir une porte-parole d’Um Nyobè, figure de la résistance. Mais Ma Maliga insiste : parfois les rumeurs ne sont que des rumeurs, et les souvenirs, fabriqués. Là encore, l’on apprend la grande Histoire, tourmentée et complexe, grâce à celle des petites gens.
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