Présidentielle aux Comores : 19 des 25 candidats exigent un nouveau décompte des voix

Les résultats provisoires du premier de la présidentielle aux Comores sont contestés par 19 des 25 candidats qui exigent un nouveau décompte des voix.

La queue dans un bureau de vote pour les élections présidentielles aux Comores, le 21 février 2016. © Ibrahim Youssouf / AFP

La queue dans un bureau de vote pour les élections présidentielles aux Comores, le 21 février 2016. © Ibrahim Youssouf / AFP

Publié le 25 février 2016 Lecture : 1 minute.

« Nous devons procéder à un nouveau décompte des bulletins. Il n’y aura pas de second tour (prévu le 10 avril) avant », a déclaré jeudi 25 février devant la presse Ibrahima Hissani, porte-parole des 19 candidats qui contestent les résultats provisoires du premier tour de l’élection présidentielle.

Arrivé troisième du scrutin, le colonel Azali Assoumani, auteur du coup d’état de 1999 et premier président de l’Union des Comores, a rejoint le camp des contestataires qui ont appelé à un grand rassemblement populaire samedi prochain à Moroni, la capitale.

la suite après cette publicité

 Mohamed Ali Soilihi dans le viseur

Devant les journalistes, Ibrahima Hissani a également affirmé que le candidat arrivé en deuxième position au premier tour, Mouigni Baraka, gouverneur de l’île de la Grande-Comore, avait signé l’appel au nouveau décompte des voix. Ce ralliement n’a toutefois pas pu être confirmé immédiatement.

Dès l’annonce des résultats par la Commission électorale indépendante (Ceni) dans la nuit de mardi à mercredi, le candidat du parti de l’ex-président Ahmed Abdallah Sambi, Fahmi Said Ibrahim, qui est arrivé seulement en 4e position (et se trouve donc disqualifié pour le second tour), avait crié à la fraude. 

Nous totalisons les 83% des voix

La cible des 19 est clairement Mohamed Ali Soilihi, arrivé en tête dimanche avec 17,61% des voix.

la suite après cette publicité

« Un seul candidat ne peut pas avoir raison contre tout le monde. Il a obtenu 17% des voix et nous nous totalisons les 83% restants », a martelé Ibrahima Hissani.

La mission d’observation de l’Union Africaine conduite par l’ancien président tunisien Mohamed Moncef Marzouki a noté qu’ en dehors de quelques incidents isolés, l’ensemble du scrutin s’était déroulé de manière ordonnée et paisible, appelant l’ensemble des acteurs politiques à garder (leur) calme et à respecter les résultats de cette première étape des élections.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires