Mali : ouverture d’un procès contre Ahmad Al Mahdi Al Faqi, la CPI tranche ce mardi

L’ex-chef de la police islamique du groupe Ansar Eddine est soupçonné d’avoir organisé la destruction de mausolées à Tombouctou, dans le Nord du Mali.

Ahmad Al Mahdi Al Faqi, l’ex-chef de la police d’Ansar Eddine, comparaît devant la CPI, le 30 septembre 2015, à la Haye, aux Pays-Bas © Robin van Lonkhuijsen/AP/SIPA

Ahmad Al Mahdi Al Faqi, l’ex-chef de la police d’Ansar Eddine, comparaît devant la CPI, le 30 septembre 2015, à la Haye, aux Pays-Bas © Robin van Lonkhuijsen/AP/SIPA

Publié le 29 février 2016 Lecture : 1 minute.

L’audience dite de « confirmation des charges » a été fixée au 1er mars, cinq mois après sa première comparution devant la Cour pénale internationale (CPI). À cette étape de la procédure, la procureure doit convaincre les juges qu’elle a suffisamment d’éléments contre Ahmad Al Mahdi Al Faqi pour ouvrir un procès.

Durant l’occupation de la « cité aux 333 saints » par les jihadistes, d’avril 2012 à janvier 2013, il fut l’un des chefs de la « Hesbah », la brigade des moeurs chargée d’y faire appliquer la charia. Il est soupçonné d’avoir orchestré la destruction de neuf mausolées de la « cité aux 333 saints » et de l’une des trois plus importantes mosquées – Sidi Yahia de la ville.

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Détenu à la Haye depuis le mois de septembre dernier, Ahmad Al Mahdi Al Faqi est le premier suspect arrêté dans l’enquête ouverte début 2013 portant sur les exactions commises par les groupes jihadistes liés à Al-Qaïda au Mali.

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