Primaires américaines : Trump et Clinton favoris du « Super Tuesday »

Donal Trump est en tête des sondages républicains pour le « super mardi » des primaires américaines à la présidentielle, dont il espère sortir comme le grand favori pour l’investiture de son parti. Du côté des démocrates, Hillary Clinton est en position de force contre le sénateur du Vermont Bernie Sanders dans les 11 États appelés à voter simultanément.

Le candidat républicain Donald Trump lors d’un meeting à Las Vegas (Nevada) aux Etats-Unis, le 22 février 2016. © John GURZINSKI/AFP

Le candidat républicain Donald Trump lors d’un meeting à Las Vegas (Nevada) aux Etats-Unis, le 22 février 2016. © John GURZINSKI/AFP

Publié le 1 mars 2016 Lecture : 2 minutes.

Certes, le verdict des urnes de ce mardi 1er mars ne sera pas définitif dans la course des primaires à la présidentielle de novembre, qui se terminera aux conventions d’investiture de chaque parti, en juillet prochain. Mais la sentence pourrait être sévère voire éliminatoire pour certains des quatre rivaux républicains de Donald Trump.

Républicains et démocrates sont consultés simultanément dans 10 États, auxquels s’ajoutent le Colorado pour les démocrates, et l’Alaska pour les républicains. En une seule journée, environ un cinquième des délégués républicains et un quart des délégués démocrates seront attribués.

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Le parti de Lincoln

Donald Trump, qui a remporté trois des quatre premières consultations, est la cible d’attaques tous azimuts depuis une semaine. Dans les dernières 48 heures, il s’est vu reprocher d’avoir refusé de condamner le Ku Klux Klan, d’avoir retweeté une citation de Benito Mussolini, de forcer sur le faux bronzage ou d’être lié à la mafia du bâtiment. 

Certains conservateurs affirment publiquement qu’ils ne voteront pas Donald Trump à la présidentielle s’il portait les couleurs de leur parti. « C’est le parti d’Abraham Lincoln », a dit le jeune sénateur Ben Sasse, issu du Tea Party, sur MSNBC. « S’il devient le parti de David Duke et Donald Trump, beaucoup d’entre nous partirons ».

Mais le milliardaire, qui dit avoir dépensé personnellement 25 millions de dollars à ce jour, a laissé entendre qu’en cas de mauvais coup du parti républicain, il pourrait se présenter en candidat indépendant en novembre. « C’est vraiment un mouvement », a-t-il dit dans un meeting lundi en Géorgie, en répétant sa promesse de construire une véritable muraille infranchissable entre les États-Unis et le Mexique pour empêcher l’immigration clandestine.

« Je ne suis pas une personne énervée, je suis en colère contre l’incompétence de nos dirigeants », a-t-il dit dans un autre grand meeting en Virginie. « Dans deux ou quatre ans, vous vous souviendrez d’avoir été témoins de ces débuts. Nous allons lancer la renaissance de ce pays ».

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Clinton favorite dans le Sud 

Pour Hillary Clinton, l’enjeu est de regagner le statut de candidate incontournable qu’elle détenait avant l’ascension de Bernie Sanders. Il ne l’a battue que dans un État pour l’instant, le New Hampshire, et la carte électorale de mardi lui est peu favorable. L’ex-secrétaire d’État pourrait augmenter significativement son avance, bien que son équipe assure aux journalistes s’attendre à des secondes places mardi.

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Les démocrates noirs ont voté Hillary Clinton à 86% en Caroline du Sud. Si ceux de Géorgie et d’Alabama votaient pour elle dans les mêmes proportions, elle devrait l’emporter facilement. Condamnant les débats au vitriol républicains, elle a promis à ses partisans lundi, près de Washington, de « démontrer à partir du super mardi que les Américains ont un autre choix ».

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