Afrique du Sud : Jacob Zuma échappe à une nouvelle motion de défiance
Soutenu par la majorité présidentielle, le président sud-africain a échappé de nouveau à une motion de défiance déposée par l’opposition, ce mardi.
![Le président sud-africain Jacob Zuma devant le Parlement, au Cap, le 11 février 2016. © Schalk van Zuydam/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/03/01/sipa_ap21856425_000006.jpg)
Le président sud-africain Jacob Zuma devant le Parlement, au Cap, le 11 février 2016. © Schalk van Zuydam/AP/SIPA
Le parlement sud-africain a rejeté la motion de défiance déposée par l’Alliance démocratique (DA), principal parti d’opposition, à l’encontre de Jacob Zuma, ce 1er mars. L’une des raisons invoquée : « sa dangereuse gestion de l’économie ».
Jacob Zuma, dans le collimateur de l’opposition
Le président sud-africain est particulièrement dans le collimateur de l’opposition depuis le limogeage successif de deux ministres des Finances en quatre jours, en décembre dernier, qui ont entraîné une dégradation de la note souveraine de l’Afrique du Sud par les agences de notation.
« Zuma est inapte à conduire l’Afrique du Sud », avait affirmé plus tôt dans la journée Mmusi Maimane, leader de la DA, sur Twitter.
It's on today.Zuma is unfit to lead SA. It's not out of hate, but out of love 4 this beautiful country & her people pic.twitter.com/mwx0ALB54Q
— Mmusi Maimane (@MmusiMaimane) March 1, 2016
Le président sud-africain a pu toutefois bénéficier du soutien de sa majorité qui avait déjà fait barrage à une motion de ce type au mois de septembre dernier. Ce résultat était néanmoins attendu, le Congrès national africain (ANC) représentant 62% des sièges au Parlement.
Dans l’attente d’une décision sur le scandale de Nkandla
Malmené sur le terrain politique, Jacob Zuma est aussi inquiété par la justice. La Cour constitutionnelle doit trancher prochainement au sujet du scandale de Nkandla, afin de déterminer si le président sud-africain doit rembourser une partie des 246 millions de rands (20 millions d’euros) d’argent publics dépensés pour la rénovation de sa résidence privée.
Ces scandales à répétition sont l’origine de la fronde grandissante contre le président sud-africain dont le mandat doit s’achever en 2019. Au début du mois de février, il s’était fait sévèrement chahuté lors de son discours annuel devant le Parlement.
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