Nigeria : la police traque les ravisseurs de trois lycéennes
La police nigériane a déclaré mercredi être sur la piste des ravisseurs de trois lycéennes enlevées lundi dans leur établissement scolaire de la périphérie de la capitale économique de Lagos.
![Les drapeaux du Nigeria et de la police flottent à Lagos, le 28 mars 2012 © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/03/02/capture-decran-2016-03-02-a-125857.png)
Les drapeaux du Nigeria et de la police flottent à Lagos, le 28 mars 2012 © AFP
« Une mission de sauvetage (…) est en cours », a déclaré ce mercredi à l’AFP le porte-parole de la police de l’État de Lagos, Dolapo Badmus. Les trois élèves de l’école du petit séminaire de Babington Macaulay d’Ikorodu, situé dans l’est de Lagos, ont été kidnappées le 29 février par des hommes armés, qui ont forcé la clôture de cet établissement privé anglican.
La police se livre depuis à « une chasse à l’homme » et progresse sur la piste des ravisseurs, a indiqué le porte-parole de la police, des uniformes et des montres pouvant appartenir aux victimes ont été retrouvés dans les buissons alentours.
Le rapt, qui n’a pour le moment pas été revendiqué, intervient près de deux ans après l’enlèvement en avril 2014 de 276 lycéennes dans le nord-est du pays par le groupe islamiste Boko Haram. Si certaines avaient réussi à prendre la fuite, 219 jeunes filles de Chibok restent toujours introuvables.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Projet hôtelier au sud de Tanger : DSK réagit
- Burkina Faso : le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni toujours porté disparu
- Au Sénégal, l’affaire de la disparition mystérieuse de deux sous-officiers ressurgit
- Damiba à Ibrahim Traoré : « Je ne peux pas garder le silence face aux exactions contre les civils »
- En Côte d’Ivoire, le malaise à la RTI, côté coulisses