Microfinance : Advans prévoit une hausse de 40 % de ses prêts en Côte d’Ivoire
La société luxembourgeoise de microfinance compte réaliser 16,5 milliards de F CFA (25,15 millions d’euros) de prêts en Côte d’Ivoire durant son exercice 2016, soit une progression de +42 % par rapport à 2015.
Implantée depuis 2012 en Côte d’Ivoire, Advans entend accélérer cette année dans le pays ouest-africain.
La filiale ivoirienne de la société luxembourgeoise de microfinance compte accorder 16,5 milliards F CFA (25,1 millions d’euros) de prêts durant l’exercice 2016, soit une hausse de +42 % par rapport aux 11,6 milliards de F CFA (17,68 millions d’euros) prêtés en 2015, a annoncé l’entreprise le mardi 1er mars à Abidjan.
Depuis son démarrage en Côte d’Ivoire, Advans revendique 60 milliards de F CFA de crédits accordés à 13 000 entrepreneurs ivoiriens.
L’entreprise de microfinance, qui dispose d’un réseau de huit agences à travers le pays, se félicite d’avoir maintenu à moins de 1,7 % le taux de créances en souffrance, ont indiqué ses responsables à l’occasion des deuxièmes journées de rencontre entre Advans et les PME ivoiriennes, organisées au siège abidjanais de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), en présence du ministre de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Anzoumana Moutayé.
Le secteur de la microfinance en Côte d’Ivoire est très concurrentiel avec des acteurs de poids comme le français Microcred ou Atlantic Microfinance For Africa (Amifa), le holding dédié à la microfinance en Afrique subsaharienne du groupe marocain Banque populaire. Ce dernier s’est implanté en Côte d’Ivoire en décembre 2015 et espère y atteindre 19,83 milliards de F CFA (30,2 millions d’euros) de crédits pour 19 200 clients à l’horizon 2017, via une vingtaine d’agences à travers le pays.
Présence dans sept pays africains
Sur le continent, Advans est présent en Côte d’Ivoire, au Nigéria, au Ghana, au Cameroun, en Tanzanie, en Tunisie et en RDC.
Le groupe de microfinance est détenu principalement par des banques publiques de développement : le Fonds d’investissement et de soutien aux entreprises en Afrique (Fisea) de l’Agence française de développement (11,6 %), la Banque européenne d’investissement (22 %), CDC, l’institution de développement économique britannique (17,3 %), FMO, l’agence néerlandaise d’aide au développement (17,3 %), IFC (International Finance Corporation), filiale du groupe de la Banque mondiale (15,3 %) et la banque publique allemande KfW (14,9 %).
S’y ajoutent la société de conseil en financement Horus Development Finance (0,5 %) et La Fayette Participations (1,1 %), société d’investissement en capitaux propres spécialisée dans la finance, toutes deux dirigées par Claude Falgon, directeur général d’Advans.
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