Cameroun : bientôt un jeu vidéo consacré à Samuel Eto’o ?
Est-ce une forme d’immortalité ? Alors que sa fin de carrière se profile, Samuel Eto’o pourrait entrer dans le monde virtuel. Une société sud-africaine, en partie basée au Cameroun, a le projet de créer un jeu vidéo dédié à l’attaquant camerounais.
Le projet MooEtoo. © SDK Games
Le studio de création de jeu vidéo SDK Games Africa va lancer une campagne de financement (crowdfunding) dans le but de recueillir 25 000 dollars à partir du 31 mars prochain sur une plate-forme disponible ici. L’objectif : créer « MooEtoo », un jeu vidéo dont l’acteur principal serait le footballeur camerounais Samuel Eto’o.
Le Samuel Eto’o virtuel devra gagner des matchs, remporter des trophées et de l’argent et l’utilisation sage de l’argent gagné déterminera le nombre de fans, baromètre de la réussite du joueur. « Pour atteindre ses objectifs, Eto’o exploitera non seulement ses talents de footballeur, mais aussi son aptitude à éviter les ennuis dans un environnement hostile : la jalousie, les difficultés de survie liées au manque d’argent, etc… », explique la société sud-africaine SDK Games, créée en 2015, et dont le département technique est basé au Cameroun.
"MooEtoo" will be the 1st Chapter of the #StrickenGameSeries Development Process which starts today @setoo9 #Gaming pic.twitter.com/JW5NRb5pXY
— Sdk Games Africa (@sdkgamesafrica) February 22, 2016
Le première épisode d’une série sur les « héros africains »
« Nous voulons résoudre à la fois le problème de manque de jeux 100% africains et celui du déficit de connaissances techniques des étudiants et jeunes diplômés camerounais dans le domaine de la conception du jeu vidéo », argumente Yves Christian Fongang, du studio SDK, dans un communiqué.
« Nous voulons créer des jeux vidéo adaptés au contexte africain, dans lequel les Africains vont se reconnaître. Il s’agit d’une série de jeux appelés Stricken et dont la mission est de valoriser les héros africains, les ressusciter, les immortaliser dans l’esprit des jeunes. MooEtoo n’est que le premier épisode de cette série. D’autres héros africains suivront », explique quant à lui Paul R. Sachs, promoteur de SDK.
