Infrastructures routières : la RN1 désenclave (enfin) Brazzaville
Cette infrastructure, au coût estimé à 2 milliards de dollars, a été financée par la Banque chinoise d’import-export.
Après huit ans d’attente, Brazzaville est enfin connectée par la route à Pointe-Noire. Depuis le 1er mars, les 535 km de la RN1 qui relient les deux capitales – politique et économique – du Congo sont recouverts d’une 2×2 voies au bitume flambant neuf.
Financement chinois
Une première phase de 160 km avait été inaugurée en 2011 entre le littoral et la ville de Dolisie, avant que les travaux ne ralentissent un peu ces dernières années, alors que le gouvernement devait également financer les installations des Jeux panafricains, organisés à Brazzaville en septembre. Si la maîtrise d’œuvre a été déléguée au bureau d’études français Egis, la construction a été confiée à China State Construction Engineering Corporation (CSCEC), dans le cadre de l’accord-cadre de coopération signé en 2007 par les républiques congolaises et chinoises.
Le financement, assuré par Eximbank of China, la Banque chinoise d’import-export, s’est élevé à 2 milliards de dollars, pour l’ensemble de l’ouvrage, la trentaine de ponts compris. Si la qualité du revêtement chinois a pu être remis en cause après la livraison de la première phase, CSCEC a retenu la leçon, et la nouvelle RN1 semble être taillée pour résister au temps. Et aux milliers de grumiers qui l’empruntent chaque jour.
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